Скачиваний:
26
Добавлен:
20.05.2014
Размер:
36.35 Кб
Скачать

LE SOLEIL COMMANDE AUSSI LE CORPS HUMAIN

Epidémies de polio, virulence bactérienne, nombre des globules blancs, activité hormonale, on découvre que tout cela est lié à ses rayons.

En science, il y a, pour chaque discipline, des périodes privilégiées, des époques ou le progrès des connaissances fait un bond en avant. Tel est le cas aujourd’hui de l’étude des relations entre le Soleil et la vie. Tout d’abord chez les plantes, il y a le mystère des anneaux des arbres. Le temps qu’il fait s’inscrit dans la nature. En particulier, il se marque dans la largeur des anneaux des arbres. Une année chaude et humide engendre un anneau large, alors qu’il est étroit pour une année sèche et froide. Ainsi, la simple observation de la largeur des anneaux permet de reconstituer dans une . certaine mesure les climats du passé. Et il est remarquable que les graphiques obtenus à partir d’arbres ayant poussé en des régions différentes du globe offrent un indéniable air de ressemblance, de sorte que l’on peut parler d’un climat de la Terre. La cause de cet « air de ressemblance » entre les anneaux de tous les arbres d’une même année parut aux savants être d’origine cosmique. On construisit une machine pour étudier les relations possibles entre les anneaux des arbres et les cycles solaires. Et on constata que le climat révélé par les arbres suit avec une grande fidélité le rythme de l’activité solaire. On retrouva en particulier le rythme de onze ans de taches solaires. Selon ce rythme de onze ans, la croissance des arbres de tous les pays examinés augmente quand le nombre des taches solaires augmente. Par conséquent, la pluviosité du globe serait plus forte pendant les années de grande activité que pendant les années de soleil calme.

Voici en botanique un autre exemple : le perce-neige et l’activité solaire. En 1950, botaniste F. Schnelle, publia une statistique pittoresque. Elle portait sur la date de la pre­mière apparition annuelle du perce-neige dans la région de Francfort-sur-le-Mein. Le perce-neige est une petite fleur populaire, car son éclosion marque la fin des mauvais jours et le retour tant attendu du printemps. C’est pourquoi, sans doute, la date de ce retour a été enregistrée avec précision depuis fort longtemps. La date moyenne de l’apparition du perce-neige entre 1870 et 1950 a été le 23 février. Mais il y a des différences en fonction des années. Le botaniste a constaté l’existence d’une courbe régulière le long des 80 années d’observation. Pendant les 40 premières années le perce-neige a été constamment en avance sur son horaire. Mais après 1910, son apparition devient de plus en plus tardive atteignant son retard maximal vers 1925. De nos jours, se première apparition a tendance à se faire de nouveau plutôt en avance. Un météorologiste français V. Mironovitch a eu récemment l’idée de comparer la courbe d’apparition du perce-neige avec le cycle séculaire du soleil. Les astrophysiciens, à côté du bien connu cycle de 11 ans, ont démontré que le soleil est soumis à une pulsation de beaucoup plus longue amplitude. Us nomment cette pulsation « le rythme séculaire », car il dure presque un siècle, entre 80 et 90 ans. Pendant 40 ans environ, l’activité solaire augmente. Tous les ans ses maxima sont un peu plus élevés. Puis l’activité générale décroiît pendant quarante nouvelles années avant de remonter à nouveau. Pour Mironovitch aucun doute : le perce-neige est précoce quand l’activité séculaire du soleil est réduite ; le perce-neige est tardif quand l’activité séculai­re du soleil est forte.

En U.R.S.S. dès avant la guerre, Tchijevsky, professeur d’histoire, avait rassemblé les dates des grandes épidémies qui avaient sévi sur terre au cours des siècles. Résultat impressionnant : les grandes pestes de l’histoire, le choléra morbus et la diphtérie en Europe, le typhus en Russie, la petite vérole à Chicago semblaient suivre docilement la périodicité de onze ans du Soleil. Selon Tchijevsky les épidé­mies surviennent de préférence pendant les années de maxi­mum d’activité et sont exceptionnelles pendant les années de soleil calme. Récemment, le statisticien suédois Bror Hvistendahl constate que le virus de la poliomyélite en Scandinavie frappe selon un cycle de onze ans et il conclut son étude : « la poliomyélite semble être déclenchée chez l’homme par des radiations électromagnétiques d’origine solaire». En janvier 1968, Paul Damiani, administrateur à l’Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques ap­plique des méthodes d’analyse statistique des séries temporelles aux taux de la mortalité de 1801 a 1965. II constate des variations cycliques. Les années de maximum de morta­lité ont en particulier des périodes de 11,5 ans, bien prochedu cycle solaire de 11 ans, et de 18 ans qui fait penser, écrit l’auteur, « au saros, période au bout de laquelle la terre, le soleil et la lune reprennent les mêmes positions respectives dans le ciel ».

Le rôle des facteurs extra-terrestres est prédominant dans l’interprétation de « l’effet Takata ». Biologiste, professeur à la Toho University de Tokyo, Takata, par une série d’ex­périences minutieuses a démontré le rôle des fantaisies solaires sur le sang humain. C’est fortuitement que le Japonais fit sa découverte.

De fait, nombre de praticiens ont signalé le rôle néfaste des brusques «lambées solaires» sur les maladies vasculaires en particulier. Le Docteur Poumailloux et le météorologiste Viart signalaient dès 1959 dans une communication à l’Académie de Médecine « une corrélation vraiment impressionante entre l’augmentation de fréquence des infarctus au myocarde lors des maxima de l’activité solaire ».

En Italic le Dr Giordano note qu’à Pavie, le nombre des cas d’infarctus subit une augmentation parallèle à celle du nombre de taches solaires.

Dans le monde végétal ou animal, les témoignages abondent qui tendent à démontrer l’influence de facteurs extra-terrestres.

Соседние файлы в папке Сборник научно популярных и технических текстов