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.pdfLe roi Charles VII n’a rien fait pour sauver Jeanne. Elle était transférée à Rouen et enfermée dans le donjon du château Bouvrenil qui domine la ville Accusée d’hérésie, Jeanne a été brulée vive le 30 mai 1431 à Rouen sur un bucher.
Au XXe siècle, en 1920, Jeanne a été canonise par le Pape Benoit XV. Pour les Français, son exploit symbolise toujours la résistance à l’ennemi, l’indépendance nationale, le courage et l’amour de la patrie.
La Révolution Française (1789–1799)
La Révolution de 1789 n’apparait pas par hasard. Des écrivains comme Voltaire et Rousseau, dits les Lumières, parlaient de liberté, d’Egalité, de suppression des privilèges.
À cause d’une forte sècheresse, de la grêle et d’un hiver très froid, l’année 1788 était catastrophique et la France a connu une importante crise alimentaire. De plus, les récoltes étaient si mauvaises que les paysans ne pouvaient plus payer leurs nombreux impôts.
En ville, le chômage augmente et les loyers sont en hausse. Par ailleurs, le budget de l’État est en déficit et, notamment pour financer la guerre d’indépendance américaine, le roi Louis XVI recoure aux emprunts et augmente la fiscalité.
Les bourgeois contestent les privilèges de la noblesse et du clergé : exemption d’impôts, privilèges dans la hiérarchie de l’armée. Cependant, la noblesse réclame également, de son côté, une participation à la politique de l’État.
C’est donc face à la situation de crise que le roi Louis XVI convoque le 5 mai 1789 à Versailles les États Généraux – une assemblée qui était composée de trois états (сословие) : la noblesse, le clergé et le tiers état. Les deux premiers états ne représentaient qu’une toute petite partie de la population française et souhaitaient maintenir les privilèges qui leur permettaient de ne pas payer d’impôts, mais la bourgeoisie réclame l’application du principe d’Egalité.
Le Tiers État réclame le vote par tête (et non par état), mais cette revendication n’est pas acceptée, alors le problème du mode de vote provoque de vifs débats et on n’arrive pas à se mettre d’accord.
Finalement les députés du tiers état quittent la salle et se proclament Assemblée Nationale qui supprime l’absolutisme et crée une monarchie constitutionnelle. Le roi mécontent fait venir environ 20000 soldats autour de Paris. Le peuple de plus en plus agite et maintenant menace par ces soldats, s’empare de milliers de fusils et de quelques canons aux Invalides. Ensuite la foule s’empare de la Bastille.
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Le 26 aout, l’Assemblée adopte la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen. Cette déclaration est maintenant devenue le modelé de la plupart des Constitutions modernes. Elle établit les droits de l’homme de l’être humain : le droit à la liberté, a la sécurité, à l’Egalite de tous devant la loi.
La constitution rédigée par l’Assemblée a la suite de la déclaration des droits de l’homme réorganise la France. Le roi ne détient plus tous les pouvoirs mais uniquement le pouvoir exécutif (c’est le pouvoir charge de faire exécuter les lois votées par les députes). Cette condition ne plait guère au roi qui décide de s’enfuir pour demander de l’aide aux rois étrangers afin de remettre en place le système féodal.
La situation du roi se compliquait du jour en jour et en 1791 et a demandé bientôt recours aux monarchies européennes. Marie-Antoinette pouvait compter sur son frère, l’empereur d’Autriche, mais finalement Louis XVI était arrête, amène à Paris et guillotine en 1793. Le 21 janvier 1793. Louis XVI monte sur l’échafaud, ses derniers mots ont été : « Je meurs innocent ! » et sa tête est montrée à la foule hurlante : « Vive la Nation » !
La révolution qui a duré 10 ans était la chute de l’Ancien Régime et la naissance de la France contemporaine.
Les conséquences de la Révolution :
1.La liberté de pensées et de religion.
2.La suppression des privilèges.
3.La proclamation de la Ière République.
4.La déclaration des droits de l’homme qui proclame la liberté, l’Egalite et la fraternité.
5.La création des départements qui existent de nos jours.
La prise de la Bastille
La Bastille à l’est de Paris, était une forteresse royale de la guerre de Cent Ans transformée en prison d’État. À la veille de sa prise, la Bastille est une forteresse impressionnante mais peu remplie de prisonniers (en juillet 1789 y étaient détenus 7 prisonniers) ni très défendue en troupes. En revanche, elle possède une artillerie conséquente (quinze canons) qui peut lui permettre de tenir un siège un certain temps.
Les représentants du peuple viennent à la Bastille pour exiger des armes et surtout de la poudre à canon. Leur intention n’est donc pas, au départ de prendre la forteresse. Pourtant, c’est au fil des négociations du matin que le ton et la tension
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montent. Le gouverneur accepte de mettre en retrait ses canons, accuse de menacer le peuple de Paris. Puis les négociations commencent à agiter la foule qui vient des Invalides et on commence à exiger non plus des armes mais la reddition de la forteresse. La garnison a ouvert le feu. Pourtant, on commence à compter des morts et la colère monte encore. La foule devient incontrôlable.
On exige à présent l’ouverture de la Bastille, mais le gouverneur de Launay refuse si la vie des assièges n’est pas garantie. Les Parisiens n’ont toujours pas trouvé comment franchir le fossé. Sans que l’on sache pourquoi et par qui, le pont-levis s’abaisse finalement, permettant à la foule de se ruer dans la Bastille. L’attaque est sanglante et se termine par le massacre des défenseurs de la Bastille et de son gouverneur. Le gouverneur est capture, emmené à l’Hôtel de Ville et exécute et dont sa tête mise au bout d’un pique a défilé dans les rues de Paris.
Les insurges pénètrent dans la forteresse. Ils s’emparent de la poudre et des balles. Ils cherchent également à libérer les prisonniers qu’ils imaginent nombreux.
En France et en Europe, la prise de la Bastille frappe les contemporains. La chute de cette forteresse semble indiquer la faiblesse du pouvoir royal. Le 14 juillet, Louis XVI était à la chasse à Marly. Quand il est revenu, il a demandé : « C’est une révolte » ? On lui a répondu : « Non, sire, c’est une révolution ».
À présent à l’emplacement de la Bastille se dresse « La colonne de Juillet ». Le « 14 juillet » est la fête nationale de la république française. C’est un jour
férié en France.
Cette fête a été instituée par la loi en 1880, pour commémorer deux évènements, la prise de la Bastille le 14 juillet 1789, symbole de la fin de la monarchie absolue et la fête de la Fédération du 14 juillet 1790, célébrant la Nation et la Constitution de 1789.
Napoleon Bonaparte (1769–1821)
Louis Napoléon Buonaparte est ne le 15 aout 1769 à Ajaccio, un an après l’achat de la Corse à la République de Genès. Il est issu d’une famille de 13 enfants qui appartient à la petite noblesse corse. À peine âge de 10 ans il entre à l’école militaire de Brienne et puis à celle de Paris en 1784.
Successivement premier lieutenant, puis capitaine, Napoléon commande l’artillerie française lors du siège de Toulon, tombe aux mains des Anglais. Sa victoire révèle ses talents de tacticien : un chef de guerre est né.
En 1795, le général Bonaparte réprime l’insurrection royaliste de Paris contre le Directoire. De lors, ses succès lui valent une popularité grandissante à tel point
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que le Directoire, le considérant comme un rival potentiel s’empresse de l’éloigner de France. En 1798, la campagne d’Égypte lui est confiée. De retour en France, un an après, il participe au coup d’État qui annonce la naissance du Consulat, Bonaparte devient Premier Consul et le 2 décembre 1804 est sacre empereur en présence du pape Pie VII. Il se couronne lui-même pour ne rien devoir à l’Église.
Pour administrer le territoire de son Empire, Napoléon s’acharne jour et nuit à travailler à la réussite de son œuvre. Il se lève au petit jour, avant 7 heures du matin et entame sa journée par un long bain, puis par la lecture des derniers journaux. Dans un second temps, il reçoit ses ministres et généraux, dicte plusieurs lettres.
Le travail continue de la sorte jusqu’à la soirée. À 20 heures, dîner avec l’impératrice, puis nouvelle séance de travail. Il étudie toujours plus de dossiers et se couche aux alentours de minuit. Au total, dix-huit heures de travail par jour pour à peine quatre ou cinq heures de sommeil.
En 1805, la flotte française est vaincue à Trafalgar par Nelson et Bonaparte prend la tête de la Grande Armée et remporte de prestigieuses batailles : Austerlitz (1805), Iéna (1806) et encore Wagram (1809) qui lui permettent d’étendre les limites géographiques de son empire.
En 1796 Napoléon se marie avec Joséphine de Beauharnais, la veuve créole d’un général guillotine, mais en 1810 il divorce pour épouser la fille de l’empereur d’Autriche, Marie-Louise. En s’alliant ainsi aux Habsbourg, il espère légitimer sa dynastie.
Alors à l’apogée de son « règne », Napoléon doit néanmoins affronter de nouveaux opposants. Il prend le commandement de la campagne de Russie dont on connait le tragique dénouement : l’incendie de Moscou et la retraite de ses troupes dans des conditions climatiques catastrophiques.
La Grande Armée entre à Moscou le 14 septembre. La ville est alors ravagée par des incendies que les habitants ont eux-mêmes allumes. Napoléon refuse de quitter la ville car il attend une demande de paix, de la part du Tzar Alexandre I-er. Mais le Tzar abandonne Moscou.
Cinq semaines après dans la ville incendiée Napoléon se résout à la retraite. Dans la neige, accablée de privations, de souffrances et de froid la grande Armée se traine lentement vers l’Ouest.
Cette défaite signe le début de la fin de l’empire napoléonien. Le mythe de l’invincibilité de l’empereur a vécu, le 6 avril 1814 il part en exil à l’ile d’Elbe.
Malgré une tentative de retour au pouvoir, il est définitivement banni à SainteHélène, après la défaite de Waterloo et finit sa vie le 5 mai 1821.
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Napoléon est l’auteur de plusieurs reformes. En qualité de premier Consul il centralise l’administration et met à la tête de chaque département des préfets. Il crée en 1800, la banque de France, la Légion d’honneur deux ans plus tard.
Il rigide le code civil en 1804 qui simplifie l’application des lois car ces derniers étaient différentes selon les contrées françaises.
Charles de Gaulle (1890–1970)
Le général Charles de Gaulle est probablement un des plus connus Français au monde. Il incarne à lui seul le XXème siècle. Chef de la France, héros de guerre il reconstruit la France suite à la Seconde Guerre mondiale, il achève la décolonisation et modernise l’économie.
Charles de Gaulle, issu d’une famille catholique bourgeoise, est né à Lille. Très vite Charles de Gaulle s’oriente vers une carrière militaire. Lors de la Première Guerre mondiale il est blesse et il est fait prisonnier en 1916. Enferme par les Allemands dans une citadelle, il tente à cinq reprises de s’évader, mais est chaque fois repris. Il ne sera donc libéré qu’a l’armistice, le 11 novembre 1918.
Pendant l’entre-deux-guerres il est officier-instructeur. Le 16 juin 1940, de retour de mission en Angleterre, il prend connaissance de la démission du président du Conseil Paul Reynaud, ainsi que son remplacement par le maréchal Pétain et la demande d’armistice française. Hostile à cette décision, de Gaulle quitte la France pour la capitale anglaise, Londres.
Le 18 juin 1940 il lance son célèbre appel à la Résistance du peuple français. Très vite il organise les Forces Française Libres. Par ailleurs il se fait aussi reconnaitre Chef de la Résistance en France et devient le chef du gouvernement français en exil.
Pour donner suite au débarquement des alliés en 1944, le 25 aout, la ville de Paris est libérée. Il devient alors Président du gouvernement Provisoire de la République française. Il met en œuvre des réformes importantes, mais suite à de nombreux désaccords avec l’Assemblée constituante sur la conception de l’État et le rôle des partis de Gaulle démissionne en janvier 1946.
Les évènements d’Algérie de mai 1958 rappellent au pouvoir Charles de Gaulle, mais avant d’accepter il impose le vote d’une nouvelle Constitution. En décembre 1958 il est officiellement élu Président de la République avec 78 % des voix au suffrage indirect par plus de 80000 grands électeurs.
En mai 1968 une crise sociale émerge en France. La grève générale des ouvriers paralyse le pouvoir pendant le mois de mai, provoquant une crise sévère qui fait
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chuter le pouvoir. En 1969 Charles de Gaulle décide de se retirer de la vie politique française. Il décède le 9 novembre 1970.
Conformément à son testament, de Gaulle ne reçoit pas de funérailles nationale. « À mes obsèques ni présidents, ni ministres » ! Le ministre des finances, Valery Giscard d’Estaing s’y rend tout de même en disant que ce n’est pas en ministre qu’il vient, mais en simple Français.
Charles de Gaulle est enterre au cimetière à Colombelles Deux-Églises auprès de sa fille Anne en présence de sa famille, des Compagnons de la Libération et des habitants de son village avec une simple inscription sur sa tombe, « Charles de Gaulle 1890–1970 », rien d’autre.
Quelques années après la mort de de Gaulle, beaucoup d’hommes qui l’ont critique de son vivant, commencent à se réclamer de lui. Tout cela permet à rappeler une phrase célèbre d’André Malraux : « Tout le monde a été, est ou sera gaulliste ».
Le premier président de la Ve République apparait en revanche aujourd’hui comme un des derniers grands fabricants d’histoire, qui a su souvent mener les évènements au lieu de se laisser mener par eux.
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LA LANGUE FRANÇAISE
La langue française est une femme. Et cette femme est si belle, si fière, si modeste, si hardie, touchante, voluptueuse, chaste, noble, familière, folle, sage, qu’on l’aime de toute son âme, et qu’on n’est jamais tenté de lui être infidèle.
Anatole France
Diversité culturelle de la France et le statut de la langue française
Une langue est un etre vivant, qui évolue, change. La langue c’est le miroir de la societé. Les qualités et les défauts du people se retrouvent dans sa langue.
Le français est une langue romane, issue du latin populaire, comme d’autres langues européennes : l’italien, l’espagnol, le portugues, le roumain.
Le français est une langue littéraire et diplomatique prestigieuse, puis une langue internationale répandue dans tous les milieux cultivés. Le francais est une des langues de travail de la plupart des conferences internationales. Le français jouit d’un statut théoriquement égal à celui de l’anglais dans les institutions internationales. L’Organisation des Nations Unies s’est choisi 6 langues officielles parmi lesquelles l’anglais et le français qui ont un double statut, puisque ces deux langues sont aussi des langues de travail et donc privilégiées dans l’administration.
Aux cours des âges, la France a assimilé des groupes ethniques très divers qui ont constitué le peuple français. Les tribus celtes son arrivé des régions danubiennes. Elles appartenaient par la langue et les coutumes au groupe indo-européen. Après suit l’époque de la domination romaine en Gaule.
L’histoire de la France est marquée aussi par d’autres invasions le plus souvent brutales : les Germains dès le V-e siècle ; les Normands, peuple d’origine scandinave, au X-e siècle. Il faut noter aussi l’existence, dans certaines régions, de populations d’un caractère ethnique particulier : Bretons, Alsaciens, Flamands, Basques, Catalans.
À toutes époques, la France a attiré de nombreux étrangers qui souvent s’y sont installés : Espagnols et Italiens aux XVIème et XVIIème siècles, Polonais au XVIIIème, Russes au XIXème. Depuis un siècle, elle connaît aussi une immigration : au cours des dernières années sont arrivés des immigrés italiens et polonais, espagnols et portugais, puis, plus récemment, maghrébins, turcs, africains et asiatiques.
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La naissance et l’évolution de la langue française
Le français résulte de la romanisation de la Gaule du nord. En effet, en Gaule, le latin avait peu à peu éliminé le gaulois (langue celtique) disparu vers 500 après J.-C. À partir de cette époque, l’influence du substrat gaulois et le déclin de la vie culturelle ont influencé le latin populaire. Au nord, les dialectes d’oïl (l’ancien français au sens large) et au sud – les dialectes d’oc sont apparus.
Vers 600, les Gaulois viennent s’installer dans la plus grande partie de la Gaule, parlant des langues celtiques qu’ils n’écrivent pas ; dans le Sud-Ouest s’installent les Aquitains, parlant un pre-basque qu’ils n’écrivent pas non plus ; à Marseille et environs s’installent les Grecs, parlant et écrivant le grec.
À partir du premier siecle avant Jesus-Christ : colonisation romaine, pénétration pacifique large, puis conquete, expansion du latin, seule langue écrite, et disparition, evidemment progressive, du gaulois, de l’aquitain, du grec de Marseille, sans doute d’autres langues encore.
Dans le peuple, le mouvement d’assimilation était plus lent. Le passage d’une langue populaire à une autre est un travail qui prend des siècles. Le paysan gaulois devait apprendre des mots latins pour parler avec les colons romains, pour discuter avec les agents du fisc, ou pour servir dans les légions. Les anciens soldats repandaient la civilisation romaine dans les campagnes.
Premiers siècles avant Charlemagne : des peuples entiers se deplacent, s’installent plus au moins longtemps, finalement ne fondent pas d’États durables et perdent leurs langues, evidemment apres des periodes de bilinguisme, ou se sont plus ou moins parlées, dans des régions plus ou moins étendues, deux langues à la fois.
Personne jusqu’a présent ne peut dire à quel moment on a cessé de parler latin classique de Rome et a commencé à parler gallo-romain (latin transformé) a multiples dialectes. Entre le VIe et le IXe le latin a été assez evolué, mais c’est seulement au IXe siecle qu’on constate la naissance du francais sous forme écrite. Quelques rares clercs entreprennent d’écrire en francais de courts textes d’inspiration religieuse pour les mettre à la porte des simples gens sans instruction.
L’ancien francais. On donne ce nom à la langue de la litterature qui s’est developpée à partir du XIe siècle dans la partie nord de la France, la langue de l’Île- de-France, domaine royal, qu’on appelle le francien. La littérature était limitée d’abord aux poèmes, était étendue à des recits en prose et à des pièces de théatre, mais les matières savantes restaient reservées au latin.
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Le français est illustré par une littérature très riche dès le 12-e siècle (les plus anciens témoignages datent du 9-e siècle). Au début, les dialectes périphériques (picard, normand, champenois, wallon et anglo-normand) sont dominants. À partir du 13-e siècle, le dialecte central de l’Île-de-France (Paris et le territoire entre la Seine, l’Oise, l’Aisne et la Marne), le « françois », commence à dominer.
À la fin de la période de l’ancien français (vers 1360–1380), le dialecte de l’Île-de-France était devenu le plus important du point de vue littéraire et culturel.
Le dialecte de l’Île-de-France, le francien, est devenu, aux XIVe et XVe siècles, le moyen français qui s’est transformé en français du XVIe siècle.
Le moyen francais. L’ancien francais finit au milieu du XIII siecle ; la langue n’a pourtant pas encore l’aspect moderne que nous lui connaissons, c’est pourquoi on est en droit de parler d’un moyen francais.
Pendant la période du moyen français (fin XIVe siècle – fin XVIe siècle), la position du «françois», est renforcée, surtout au XVIe siècle, grâce à une politique de centralisation des rois et grâce aux efforts des humanistes. Il s’impose comme langue officielle et scientifique, en France, et son prestige à l’étranger s’accroît.
Les groupes vocaliques (les diphtongues) étaient reduits en grande partie en voyelles simples. Beaucoup de consonnes ont peu à peu cesse de se faire entendre en fin de mot. Parmi les consonnes finales non prononcees il y a eu n ; les voyelles précédentes étaient nasalisées, d’ou l’établissement définitif d’une des caracteristiques du francais avec ses an, in, on, un.
Avec la perte de la déclinaison, le rôle de l’article s’est étendu ainsi que celui des pronoms sujets.
L’emploi du francais plutot que le latin s’est étendu notablement. Une date célebre est l’ordonnance Villers-Cotteret, émise en 1539, par Francois I, pour decreter l’emploi du francais en matieres judiciaire. Par la, en meme temps que l’affermissement de la royauté, le francais désormais a commencé à se répandre en France aux depens des dialectes ; jusque dans le midi, surtout dans les villes.
Au XVIIe siècle, le français entre dans une nouvelle phase de son développement: celle du français classique (XVII–XVIIIe siècles) et du français moderne (XIX–XXe siècles). À l’âge classique, le français, illustré par une littérature et une philosophie brillantes, devient la langue culturelle et politique de l’Europe. Au XIXe siècle, on diffuse le « français national » (idéal de la Révolution française).
Depuis 1789, la diversité ethnique a eu tendance à s’effacer à cause de l’intégration politique, économique, sociale et culturelle. Mais depuis la dernière
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guerre on a commencé à développer une politique de régionalisation. En France il y existe des régions avec les coutumes, les modes de vie et même les langues assez particuliers. Parlons brièvement de ces régions.
Régions et dialectes
En France, il y a une langue nationale, le français, et des langues ou dialects régionaux, comme l’occitan, parlé dans le Sud-Ouest, ou le Breton qui se parle en Bretagne : sans compter toutes les langues étrangères qui continuent à pratiquer ceux qui ont choisi de s’installer dans l’Hexagone.
La Bretagne. C’est l’unique région de la France d’un type de langue et de culture antérieures à la conquête romaine. On parle en Bretagne le français, le breton et le gallo. Le breton est la seule langue celte parlée en Europe Continentale. Les Bretons ont une culture d’inspiration religieuse, des traditions populaires très vivantes, une littérature et une presse en breton.
Il y a quelques siècles, le Breton avait une littérature très riche mais cette langue n’est plus parlée que dans la Basse-Bretagne. L’élimination systématique de la langue bretonne est due à la centralisation et à l’école publique obligatoire en français. Aujourd’hui, on peut étudier dans les universités de Bretagne la langue et la littérature bretonnes, si on veut…
Le catalan est une langue d’origine romane, parlée en Catalogne, Pyrénées orientales, des deux côtés de la frontière franco-espagnole. Il est aussi la langue officielle de la principauté d’Andorre. Le catalan a beaucoup en commun avec les langues gallo-romanes (français) et avec les langues ibéro-romanes (espagnol). Son statut a été et est toujours un sujet de controverse.
En Alsace et au nord-est de la Lorraine on utilise l’alsacien, langue dérivée de l’allemand qui présente l’ensemble des dialectes germaniques.
Les Basques parlent une langue agglutinante, le basque. Le Pays basque s’étend largement en France et en Espagne. Il comprend une région fortement touristique, avec la côte atlantique, une région montagneuse, et une partie de la vallée de l’Adour. Les Basques, aventureux et tenaces, luttent pour leurs droits et la réunification de leurs 7 provinces.
Le corse est une langue romane parlée en Corse. Cette langue est riche en expressions sonores, chaude par son accent, chantant. Elle est influencé par l’image de l’histoire de l’île et de ses mutations coloniales. Le corse conserve les traces des différents peuples, de l’Espagne à l’Italie, de la France à L’Afrique du nord.
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