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Микрон 1.doc
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23.03.2015
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  • Vous verrez bien. Mais avant, nous allons télé­phoner à Al Carbone...

Al Carbone attend dans la maison du professeur Micron. Le professeur a quitté l'aéroport depuis une heure.

— Qu'est-ce qu'il fait ? se demande Al Carbone.

Tout à coup, le téléphone sonne.

Al Carbone hésite. C'est peut-être la police, pense-t-il. Le téléphone sonne une fois, deux fois, trois fois. Finalement, Al Carbone décroche l'appareil.

— Allô ?

— Allô, Al Carbone ?

— Qui est à l'appareil ?

— Un ami. Le professeur est avec nous. Nous avons le microfilm. Relâche* Paul !

— Jamais ! répond Al Carbone. .

— Dans deux minutes, j'appelle la police et je leur dis d'aller chez le professeur...

Al Carbone ne peut rien dire. Il est pris au piège*.

— N'essaie pas de nous poursuivre ; nous som­mes déjà loin. Au revoir.

Puis il raccroche. Mais Al Carbone a entendu des bruits d'avions. Il est sûr que le professeur Micron se trouve à l'aéroport.

— Vous êtes sûr que le professeur est à l'aéro­port, chef ? demande l'un des hommes à Al Carbone.

— Oui. J'ai entendu les avions au téléphone.

— C'était peut-être des voitures.

— Non, c'est impossible.

— Ou bien des motos.

— C'était des avions ! Ils veulent ramener le pro­fesseur dans leur pays.

— Mais ils ont déjà le microfilm !

— Ils veulent le microfilm et le professeur. Il faut y aller, dit Al Carbone. Voilà mon plan : toi, tu attends à la sortie. Toi, tu restes dans la voiture. Nous deux, nous entrons dans l'aéroport et nous reprenons le professeur. D'accord ?

— D'accord, chef! disent ensemble les trois hommes.

Une heure plus tard, Al Carbone et sa bande se retrouvent devant l'aéroport de Roissy. Ils cachent leurs armes* et sortent de la voiture.

— Allons-y ! dit Al Carbone.

Mais Paul, qui a entendu la conversation des bandits*, décide, lui aussi, de se rendre à l'aéroport où il espère retrouver son père. Il décroche le téléphone :

— Allô, le service des taxis ?... Je veux aller à Roissy... Oui, dans cinq minutes ; voici mon adresse...

8, Rue du Général-de-Gaulîe, à Boulogne.

  • D'accord, monsieur, je vous attends...

Paul attend le taxi pour aller à l'aéroport. Mais avant, il veut téléphoner à la police.

— Allô, la police ? ... Je suis le fils du profes­seur Micron.

— Oui, que puis-je faire pour vous ? demande le policier.

— Mon père est à Roissy. Il est avec des affreux bandits...

— Ah bon ? ... Est-ce que c'est une plaisanterie ?

— Non, non, monsieur ; je vous jure ! Ils veulent voler le secret de mon père.

— Un secret ?

— Oui, un secret. Mon père a fait une grande découverte et les malfaiteurs* essayent de la pren­dre pour eux.

— Bon. Je veux bien vous croire, dit le policier. Et où se trouve votre père ?

— Il est à Roissy.

— Comment est-il habillé ?

— Il porte un pull-over à col roulé, une veste de sport et un pantalon en toile. Il a des lunettes et le front dégarni.

— D'accord, nous allons le retrouver, votre père, répond le policier.

  • Merci, monsieur

Paul arrive en taxi à l'aéroport. Il entre dans le hall et regarde de tous les côtés. Il voit des poli­ciers avec des armes. Ils arrêtent des personnes ; ils demandent leurs passeports.

Tout à coup, Paul aperçoit Al Carbone. Il est avec un autre homme. Ils cherchent le professeur Micron.

— Je vais le dire à un policier, pense Paul.

— Monsieur, monsieur. Arrêtez cet homme ! dit Paul au policier. C'est Al Carbone.

— Al Carbone, le grand bandit* ! Mais, c'est impossible ! répond le policier.

— Si, si, je vous le dis. Je l'ai vu. C'est lui ! dit Paul. Regardez-le !

Le policier regarde le visage d'Al Carbone.

— Al Carbone n'a pas de moustache, dit-il.

— Ce n'est pas une vraie moustache.

— Il ne porte pas de lunettes.

— Si, mais il ne les met pas souvent.

— D'habitude, il a une barbe.

— Il s'est rasé. Mais, si vous regardez dans sa poche, vous trouverez son pistolet*.

  • D'accord, j'y vais, dit le policier.

— Monsieur Al Carbone, je vous arrête ! dit le policier. Levez les mains en l'air, s'il vous plaît. Votre ami aussi.

Le policier regarde dans la poche d'Al Carbone.

— Vous aviez raison, jeune homme. Voilà le pis­tolet. Et la moustache ?

— Elle est fausse, répond Al Carbone.

— Bien. Maintenant, dites-moi où est le profes­seur Micron.

— Je ne sais pas, je le cherche, moi aussi.

— Il est là! Mon père est là ! crie soudain Paul. Je l'ai vu !

— Où est-il ? demande le policier.

— Il est monté au premier étage.

— Je vais appeler mes amis, dit le policier.

— Attention, les deux hommes sont armés ! dit Paul.

— Ne t'inquiète pas, mon petit.

Dix minutes plus tard, le professeur Micron est libéré ; les voleurs sont pris.

— Où est ma mallette* ? demande le professeur.

— Ici, papa. Elle est avec moi.

— Et le microfilm ?

— Les policiers l'ont trouvé dans la poche du voleur. Le voilà.

— Très bien. Maintenant rentrons à la maison...

FIN