Учимся произносить по-французски
.pdfUn monde parfait |
Чудесная страна |
Ce matin j’imagine un dessin sans |
Сегодня утром я рисую безмятежную |
nuage |
картину, |
avec quelques couleurs comme me |
И краски из палитры кисть моя берет |
vient mon pinceau |
сама. |
du bleu, du rouge, je me sens sage |
Здесь синий цвет, и красный, да я про- |
comme une image |
сто молодчина, |
avec quelques maisons et quelques |
Вон сколько нарисовано домишек и |
animaux. |
зверья. |
Ce matin j’imagine un pays sans |
Сегодня утром вижу я страну без обла- |
nuage |
ков, |
où tous les perroquets ne vivent plus |
Живут здесь попугаи без клеток и зам- |
en cage |
ков. |
des jaunes, des verts, des blancs, |
Зеленой, желтой, белой краской их ри- |
je mets ce qui me plaît |
сую я. |
car c’est comme ça que j’imagine un |
Такой мне представляется страна моя |
monde parfait. |
волшебная. |
Un oiseau, un enfant, une chèvre |
Вот козочка, детишки, птичка в синих |
le bleu du ciel, un beau sourire du |
небесах, вот легкая улыбка играет на |
bout des lèvres. |
губах, |
Un crocodile, une vache , du soleil |
Вот крокодил с коровкой в солнечных |
et ce soir je m’endors au pays des |
лучах. |
merveilles |
Страну чудесную сегодня я увижу в |
Un oiseau, un crayon, une chèvre |
сладких снах. |
le bleu du ciel, un peu de sucre un |
Птичка, карандаш, овечка, неба синева, |
peu de sel, |
Немного перчика добавим и немного |
un crocodile, quelques fleurs, une |
сахарка. |
abeille |
Здесь крокодил, а вот пчела сидит в |
et ce soir je m’endors au pays des |
цветах. |
merveilles |
Страну чудесную сегодня я увижу в |
Ce matin j’imagine un dessin sans |
сладких снах. |
étoile |
Сегодня утром видится мне дивная кар- |
de toutes les couleurs, un dessin sans |
тина, |
contour |
В которой красок тьма, которой нет |
quand ça m’plaît plus, j’efface tout et |
конца, |
je recommence |
Но то, что мне не нравится, я сразу вы- |
avec d’autres maisons et d’autres |
тираю, |
animaux. |
Других зверей рисую я и новые дома. |
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Воспроизведите диалоги, следя за фонетическими явлениями.
A
–Tu vas à Athènes ou à Istamboul?
–A Athènes, si Emilie y va en voiture.
–Mais tu as aussi une voiture!
–J’en ai une, mais tu as une idée de son état? Le frein à main est mort, le volant a un jeu épouvantable et une roue avant a un pneu usé.
–A y réfléchir, tu as eu une bonne idée quand tu as renoncé à aller à Athènes
avec ça! Tu as vu la voiture qu’Anna a eue à Arles? Ça, c’est de la bagnole!
B
–Tu as su qu’Anna et André ont eu une fille? André l’a annoncé à Albert.
–A Albert, mais pas à moi, ni à Émilie.
–Anna et André ont surement dit à Albert de ne pas en parler avec toi. Anna est gênée, et André aussi, qu’Anna et toi, ça est cassé à Aix, l’année où elle a échoué à ses examens.
–J’ai eu une impression épouvantable: le jour où Anna m’a annoncé qu’elle était fiancé à André. Mais au fond, elle a eu raison. Quant à André, je lui ai aussi
gardé mon amitié. Je les verrai volontiers en mai ou juin, à Avignon ou à Arles.
Rencontre
–Nous nous tutoyons ou nous nous vouvoyons?
–Tutoyons-nous; vous vouvoyez souvent?
–Je tutoie comme je vouvoie.
–Moi, je me tue à tutoyer, mais tout me voue à vouvoyer.
–Vous nous voyez nous vouvoyer?
–Nous voirons; je veux dire, nous verrons.
–Tout à fait, toutefois tout nous fait nous tutoyer; d’ailleurs, qui vous vouvoie?
–Mes parents, mais je ne les vois jamais.
–Ainsi, vos vieux vous vouvoient sans vous voir.
–Et toi, qui te tutoie?
–Mon oncle, mais seulement chez moi.
–Donc, ton tonton te tutoie sous ton toit.
–Oui, mais mon neveu ne veut nous vouvoyer.
–Et que faites-vous, des dames?
–Tutoyons les veuves et vouvoyons les tantes.
–Mais ma tante est veuve; elle vouvoie son toutou et tutoie sa voiture.
–Vous n’aurez qu’à louvoyer, tantôt la tutoyer, tantôt la vouvoyer.
–Et les nouveaux venus, les vouvoierons-nous?
–Je veux voir les nouveaux venus nous vouvoyer. Les nouveaux non vouvoyants se verront renvoyés comme des voyous.
–Et les non voyants?
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–Les non voyants vouvoieront!
–Même au nouvel an? J’aimerais vous y voir, sous leur nombre les non vouvoyants vont vous noyer.
–Au nouvel an, votre dévoué n’envoie de vœux qu’aux vouvoyants non dévoyés.
–Vous vous fourvoyez!
–Je ne me fourvoie pas, monsieur, mais je me fous de vous revoir!
–Alors, allez vous faire voir!
|
Tu me prêtes, ta voiture? |
L u c i e : |
Eh, Hubert, salut! |
H u b e r t : |
Salut, Lucie! Comment vas-tu? |
L u c i e : |
Je vais bien, merci... Mais j’ai un problème: je vais dîner chez Arthur, |
|
et ma voiture ne démarre plus. |
H u b e r t : Oh flûte! Tu es sûre qu’elle ne démarre plus? |
|
L u c i e : |
Absolument sûre. Je suis archi-déçue de cette voiture. Figure-toi |
|
qu’en six mois, j’ai eu dix pannes! |
H u b e r t : |
Plus d’une par mois? Pas possible! Je rigole, mais c’est dur pour une |
|
voiture si neuve! |
L u c i e : |
Ben oui, je n’en peux plus... |
H u b e r t : |
Tu as bien mis du carburant, cette fois-ci? |
L u c i e : |
Oui, vas-y, ris si tu veux! Mais je ne suis pas si stupide. Ah et puis zut, |
|
tant pis si tu refuses, mais... |
H u b e r t : |
Ah nous y voici! Message reçu... |
L u c i e : |
Alors c’est oui? Allez, ne fais pas l’égoïste: tu me la prêtes, ta voiture? |
***
Minuit au mois d’août, à Grenoble, dans le hall d’un hôtel.
H u g o : Eh! Salut Lucie!
L u c i e : Salut Hugo. Mais chut! Tu es fou! Tout le monde dort à minuit. Où vas-tu?
H u g o : Faire un tour dans la rue. J’adore me promener la nuit. Et toi, pourquoi es-tu descendue?
L u c i e : Parce que j’aime la nuit, c’est tout. H u g o : C’est tout? Tu es sûre?
L u c i e : Oui, je suis sûre. Pourquoi?
H u g o : Je te trouve plutôt triste. Allez, viens! On sort une minute.
L u c i e : Tu as vu tous ces nuages? La pluie arrive, c’est sûr. On n’a pas eu beaucoup de pluie depuis le début du mois d’août...
H u g o : Pourquoi tu es si triste, Lucie? Tu n’aimes pas ces vacances? L u c i e : Hugo, c’est trop dur. Luc ne me parle plus depuis huit jours...
H u g o : Tu sais, c’est un vrai ours des montagnes, ce Luc. Tu vas t’ennuyer avec lui!
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***
Bruxelles, à la terrasse d’un café. Emma attend Pierre.
E m m a : Par ici, Pierre!
P i e r r e : Emma! Quel plaisir de te voir! Comme tu es belle, c’est inouï! Tu as l’air en pleine forme!
E m m a : Merci, Pierre. C’est vrai que je me plais bien en Belgique. Je suis arrivée à Bruxelles à Noël. C’est un endroit exceptionnel. Je fais tout le temps la fête! C’est génial!
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*** |
P i e r r e : Tu as de la veine! Moi je mène une vie pépère à Paris... |
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E m m a : |
Viens avec moi ce soir au Père Lachaise: c’est une boîte de nuit très |
|
sympa. Allez, s’il te plaît! |
P i e r r e : |
Bon d’accord, allons-y! Et si on dînait ensemble avant? |
E m m a : |
Très bonne idée. Et sinon, comment ça va, à Paris? |
P i e r r e : |
Eh bien, tes frères vont très bien, mais ton père est vraiment inquiet |
|
à ton sujet. Tu n’as pas donné de nouvelles depuis plus d’une |
|
semaine. Téléphone-lui! |
E m m a : |
Ah non, oublie mon père: il est pire que ma mère! |
***
Eustache, vieux Corse, conduit son jeune neveu, Paul, chez le coiffeur.
P a u l : Je ne trouve pas la ceinture de sécurité.
E u s t a c h e : Normal! Cette voiture est de 821... et elle n’avait pas de ceinture!
P a u l : |
Ah bon? Mais c’est très dangereux! |
E u s t a c h e : |
Dangereux? Pas du tout! |
P a u l : |
Mon œil! А quelle heure est le rendez-vous chez le coiffeur? |
E u s t a c h e : |
А 13 heures. Ne t’inquiète pas, c’est tout à côté. Profite des |
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paysages! |
P a u l : |
Oui, c’est très beau, mais... je suis un peu malade en voiture. |
E u s t a c h e : Tu n’as pas à avoir peur: je suis le meilleur conducteur de toute la
Corse!
P a u l : Ah... Je vois le vide, quelle horreur! Au secours! E u s t a c h e : On est arrivés. Alors, tu as eu peur?
P a u l : Non, non. Juste un petit peu mal au cœur...: Merci Eustache, mais je ne veux pas te retenir: je rentrerai seul!
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