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# 36 Le second Empire (1852-1870)

Le 2 décembre 1852, le président de la République est proclamé Empereur sous le nom de Napoléon III. Il établit un régime d'ordre et d'autorité. Il l'appuie sur une administration préfectorale docile, une police omniprésente qui contrôle étroitement la presse, les réunions et les opposants. La bourgeoisie le soutient car il «tient» les masses ouvrières et permet la prospérité des affaires dans une conjoncture favorable. L'empereur a également le soutien de l'église. En politique extérieure, l'empereur promet la paix. En réalité, les guerres se succèdent. De 1853 à 1856 c'est la guerre sanglante de Crimée qui se termine après le siège de Sébastopol. Elle donne à la France une victoire de prestige. De 1859 à 1860 l'empereur se bat en Italie contre l'Autriche. Il mène également une politique active d'expansion coloniale. Des expéditions ont lieu au Viêt-Nam, en Syrie, en Afrique du Nord et en Afrique noire, et même au Mexique.

A partir de 1860 sous la pression de l'opposition il concéda quelques reformes, comme le droit de grève en 1864 et gouverna de manière plus libérale.

# 37 Les débuts de la iiIe République et sa Constitution.

Les débuts

La ni' République est un régime politique de la France du 4 septembre 1870 au 10 juillet 1940. La République est proclamée après la capitulation de Sedan. Cependant, elle doit attendre sa Constitution pendant 4 ans car l'Assemblée nationale est en majorité royaliste (400 députés sur 730) et elle cherche à rétablir

la monarchie.

Les monarchistes ont deux fractions: les légitimistes, partisans du comte de Chambord, petit-fils de Charles X, et les orléanistes, partisans du comte de Paris, petit-fils de Louis-Philippe. Les deux fractions ne peuvent pas se mettre d'accord sur la question de la dynastie qui doit en prendre la tête. Leurs dissensions qui rendent impossible une proclamation immédiate de la monarchie, les contraignent, par nécessité, à prendre leur parti de la République. En attendant, ils installent l'orléaniste Adolphe Thiers à la tête du pouvoir exécutif. Devenu président le 31 août 1871, Thiers se rend compte que la situation en France est telle que seule la république est viable car la majorité du peuple français ne veut plus de la monarchie. Cette position lucide provoque son conflit avec les monarchistes de l'Assemblée nationale et le 24 mai 1873, il doit démissionner pour céder son poste de président au maréchal Mac-Mahon.

Enfin, les légitimistes et les orléanistes se mettent d'accord sur le choix du comte de Chambord qui devra accéder au trône sous le nom de Henri IV de Navarre pour redonner du lustre au trône du dernier représentant de cette vieille maison.

A l'automne de 1873, tout est prêt pour la restauration de la monarchie, mais les républicains s'unissent contre cette entreprise. Des comités de résistance naissent à Paris et dans plusieurs villes de France. Le pays est au seuil d'une nouvelle guerre civile.

Dans ces conditions, le prétendant au trône se refuse à engager le combat. U déclare que si l'on n'accepte pas le drapeau blanc, il renonce à la couronne. La question du drapeau n'est évidemment qu'un prétexte.

La Constitution de 1875

Après l'échec des monarchistes, l'Assemblée nationale est contrainte d'él une Constitution. On la doit essentiellement au député Henri Wallon L 1904) surnommé plus tard le «Père de la République». Enfin, le 30 janvier 187ÉL une majorité d'une seule voix seulement (par 353 voix contre 352), l'Assemblée; vote la Constitution de la Troisième République.

Cette Constitution, adoptée dans des circonstances aussi paradoxales J plusieurs orléanistes votent oui par crainte d'un retour du bonapartisme, s'avèrent une des plus durables de l'histoire de la France républicaine: elle subsistera pH de 60 ans jusqu'au début de la Seconde Guerre mondiale.

D'après la Constitution, le pouvoir législatif se trouve partagé entre le Sénat élu au suffrage restreint pour neuf ans, et la Chambre des députés, élue au suffrageI universel pour quatre ans. (V. Carte (§))

Le pouvoir exécutif appartient au président de la République et au Conseil WÈ Ministres. Le président est élu pour sept ans par les députés et les sénateurs réunie en Assemblée nationale. Il nomme et révoque le président du Conseil et les ministres qui sont responsables devant les députés. Il peut proposer des lois, e|j promulgue les textes votés par les élus. Enfin, il dispose du droit de grâce, commande les armées, nomme aux emplois civils et militaires, et peut dissoucbÉ la chambre des députés sur avis conforme du Sénat. C'est ce que fait Mac-Manon en 1877 sentant faiblir les positions monarchistes, pour tenter de rétabliïjB monarchie. Mais le peuple s'y oppose et, en janvier 1879, voyant sa position désespérée, Mac-Mahon démissionne, aussitôt remplacé par le républicain modéf€; Jules Grévy. Ainsi ce n'est qu'en 1879 que les républicains sont maîtres de la République.

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