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3. Les communards

Ces hommes qui composent la Commune sont d’origines diverses. On y trouve des bourgeois riches : employés, instituteurs, médecins, journalistes, qui avaient déjà milité sous le second Empire dans les rangs du Parti républicain, et qui constituent la majorité de la Commune ; enfin, on dénombre vingt-cinq ouvriers – chiffre inhabituel pour l’époque dans une assemblée élue –, affiliés souvent à l’Internationale, venant du Comité central, et qui se retrouvent généralement unis dans la minorité.

Un fleuve de sang

Les jours suivants, les cours martiales continuèrent à condamner à mort. Il suffisait qu’une femme fût pauvre et mal vêtue pour être exécutée comme « pétroleuse ». La Seine était devenue un fleuve de sang. Le 9 juin, Paris-Journal écrivait encore : « C’est au bois de Boulogne que seront exécutés à l’avenir les gens condamnés à la peine de mort par la cour martiale. Toutes les fois que le nombre des condamnés dépassera dix hommes, on remplacera par une mitrailleuse le peloton d’exécution. » L’« armée de l’ordre » avait perdu 877 hommes depuis le début d’avril. Mais on ne sait exactement combien d’hommes, de femmes et d’enfants furent massacrés au cours des combats ou sur l’ordre des cours martiales. On peut sans doute avancer le chiffre de 30.000victimes.

À Versailles, on avait entassé plus de trente-huit mille prisonniers. On en envoya aussi dans des forts et sur des pontons. Beaucoup moururent de mauvais traitements. Pour juger les vaincus de la Commune, quatre conseils de guerre fonctionnèrent jusqu’en 1874. Il y eut 10 042 condamnations et 3 761 condamnations par contumace. Ferré, Rossel se montrèrent devant les conseils de guerre à la hauteur de leur destin. Ils furent condamnés à mort et fusillés. Le plus grand nombre fut déporté en Nouvelle-Calédonie ou en Guyane. D’autres réussirent à gagner la Belgique, la Suisse et l’Angleterre. L’amnistie, votée en 1880, ramena en France les derniers survivants.

22. Précisez l’époque des résistants.

La résistance intérieure française, appelée en France la Résistance, désigne l'ensemble des mouvements et réseaux clandestins qui durant la Seconde Guerre mondiale ont poursuivi la lutte contre l'Axe et ses relais collaborationnistes sur le territoire français depuis l'armistice du 22 juin 1940 jusqu’à la Libération en 1944.

Cette lutte a consisté en des actions de renseignement, de sabotage ou des opérations militaires contre les troupes d'occupation (essentiellement allemandes) et aussi les forces du régime de Vichy. Mais elle englobe aussi des aspects plus civils et non-violents comme l'existence d'une vaste presse clandestine, la diffusion de tracts, la production de faux papiers, l'organisation de grèves et de manifestations, la mise sur pied de multiples filières pour sauver les prisonniers de guerre évadés, les réfractaires au STO et les Juifs persécutés.

L'histoire de la résistance française est en partie déterminée par un certain nombre de facteurs externes découlant du contexte historique de la Seconde Guerre mondiale et de la France occupée. Il est important d'avoir en tête les dates de quelques évènements de première importance :

• 30 septembre 1938 : signature des accords de Munich.

• 23 août 1939 : signature du Pacte germano-soviétique.

• 3 septembre 1939 : suite à l'invasion de la Pologne, le Royaume-Uni et la France déclarent la guerre à l'Allemagne.

• 17 juin 1940 : le maréchal Pétain appelle à cesser le combat et demande l'armistice.

• 18 juin 1940 : appel du général de Gaulle : les militaires et les spécialistes de l'armement sont invités à venir le rejoindre à Londres pour continuer le combat.

• 22 juin 1940 : signature dans la clairière de Rethondes de la convention d'armistice franco-allemande.

• 11 juillet 1940 : Philippe Pétain prend le titre de chef de l’État français.

• 24 octobre 1940 : Pétain et Hitler définissent à Montoire les principes d'une collaboration politique.

• 22 juin 1941 : la Wehrmacht attaque l'Union soviétique.

• 8 décembre 1941 : entrée en guerre des États-Unis, le lendemain de l'attaque japonaise sur Pearl Harbor.

• 4 septembre 1942 : instauration du STO (Service du travail obligatoire, en Allemagne).

• 8 novembre 1942 : opération Torch débarquement américain en Afrique du Nord.

• 11 novembre 1942 : la Wehrmacht pénètre dans la Zone libre.

• 14 décembre 1942 : arrivée en Corse de la mission secrète Pearl Harbour par le sous marin Casabianca pour préparer le débarquement.

• 30 janvier 1943 : création de la Milice française qui remplace formellement l'armée d'armistice, mais qui va se trouver en situation de réprimer la Résistance.

• 2 février 1943 : capitulation de l'armée allemande à Stalingrad.

• 16 février 1943 : deuxième loi sur le STO, apparition des premiers maquis.

• 9 septembre 1943 : débarquement en Corse des bataillons de choc francais d'Afrique du Nord par le sous marin Casabianca.

• 4 octobre 1943 : libération totale de la Corse de l'occupant italo-allemand (1e département français libéré).

•6 juin 1944 : débarquement des Alliés en Normandie.

•15 août 1944 : débarquement franco-américain sur les côtes de Provence.

•24 août 1944 : arrivée de la 2e DB à Paris.

•23 novembre 1944 : libération de Strasbourg par la 2e division blindée.

•8 mai 1945 : armistice dans la zone Europe

16. Combien y a-t-il eu de Républiques en France ? Laquelle a été la plus longue?

Depuis le 21 septembre 1792, date de la proclamation de l'abolition de la royauté, la France a connu cinq républiques :

1) Première République (22 septembre 1792 - 18 mai 1804) ;

De la République en armes à la prise du pouvoir par un militaire (1792-1804) La Première République française naît alors que la France a progressivement coalisé contre elle une grande partie des états européens par ses premiers coups de force : constitution civile du clergé (1790), empiétements territoriaux (1791-92), exécution de Louis XVI (1793) Sous le régime du Consulat, la France demeure officiellement une République. Mais en 1804, la Constitution de l'an XII stipule que « Le gouvernement de la République est confié à un empereur qui prend le titre d'empereur des Français ».

2) Deuxième République (24 février 1848 - 2 décembre 1852) ;

La République renversée par son président (1848-1852) Après la chute de Napoléon, les puissances européennes ont rétabli les Bourbon en France. Ceux-ci instaurent une monarchie parlementairemais se montrent jaloux de leurs prérogatives et veulent gouverner en personne. Les élites se détachent de ce système, à l’image d’Adolphe Thiers. Historien de la Révolution, il participe à la fondation de la monarchie de juillet, devient premier ministre de Louis-Philippe mais finit par renoncer. La révolution de 1848 met fin à la monarchie de Juillet.

Thiers prend part à la fondation de la Deuxième République qu’il veut conservatrice : restriction du suffrage universel, participation de l’Église à l’Éducation nationale (loi Falloux). La constitution est votée en novembre 1848. Thiers soutient Louis-Napoléon Bonaparte à la premièreélection présidentielle au suffrage universel mais Bonaparte, trois ans après son élection, renverse le régime par le coup d'État du 2 décembre 1851. En 1852, la République laisse la place au Second Empire, Louis-Napoléon Bonaparte devenant Napoléon III.

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