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5. Quelle période dans l’histoire de France est appelée la Renaissance ?

La Renaissance apparaît en France avec un retard important par rapport à l'Italie. La raison principale est la poursuite de la guerre de Cent Ans jusqu'en 1453, et même 1477 (bataille de Nancy), alors que le processus de renaissance artistique est amorcé dès le xve siècle au moins en Italie et dans de nombreuses régions d'Europe.

Des historiens ont considéré comme point de départ de ce mouvement en France, le début des Guerres d'Italie (1492 ou 1515), la période se terminant avec le début des guerres de religion (1562), la signature de l'Édit de Nantes (1598) ou la fin du règne d'Henri IV (1610).

En bref, la Renaissance couvrira la quasi-totalité du XVIe siècle.

6.

En France, on appelle guerres de Religion une série de huit conflits, qui ont ravagé le royaume de France dans la seconde moitié du xvie siècle et où se sont opposés catholiques et protestants, appelés aussi huguenots.

À partir du xvie siècle, au catholicisme s’oppose le protestantisme, opposition qui débouche sur une terrible guerre civile.

Première guerre de religion (1562–1563)

Les prémices du conflit[modifier]

17 mars 1560 : Conjuration d'Amboise

septembre-octobre 1561 : Colloque de Poissy

17 janvier 1562: Catherine de Médicis promulgue l'Édit de janvier 1562.

Le conflit[modifier]

1er mars 1562 : Massacre des protestants de Wassy (en Champagne) par les troupes de François de Guise. Début des guerres de Religion en France

19 décembre 1562 : Bataille de Dreux : Condé battu et prisonnier

24 février 1563 : Assassinat du duc de Guise par Poltrot de Méré

19 mars 1563 : édit d'Amboise

Deuxième guerre de religion (1567–1568)

28 septembre 1567 : la « surprise de Meaux », le prince de Condé tente de s'emparer de la famille royale

29 Septembre 1567 : « Michelade », massacre de prêtres catholiques par des protestants à Nîmes

10 novembre 1567 : Bataille de Saint-Denis ; défaite protestante

23 mars 1568 : Paix de Longjumeau

Troisième guerre de Religion (1568-1570)

13 mars 1569 : bataille de Jarnac

3 octobre 1569 : Bataille de Moncontour

8 août 1570 : Édit de Saint-Germain : Édit particulièrement favorable aux Protestants.

Quatrième guerre de religion (1572–1573)

22 août 1572 : Coligny blessé dans un attentat

Nuit du 23 au 24 août 1572 : massacre de la Saint-Barthélemy

13 janvier-31 août 1573: Siège de Sancerre par les troupes royales et catholiques.

11 février-6 juillet 1573: Siège de La Rochelle

24 juin 1573: négociation qui met fin au siège.

11 juillet 1573 : Edit de Boulogne où sont remises en vigueur les clauses de l’édit d'Amboise. Les protestants obtiennent La Rochelle, Montauban et Nîmes, perdent Cognac et La Charité-sur-Loire.

Juillet 1573: négociation de Montauban. Les protestants du Sud refusent l'édit de Boulogne.

24 août 1573: Capitulation de Sancerre. Le gouverneur du Berry, La Châtre qui commande les troupes royales entre dans Sancerre, le 31 août.

Cinquième guerre de religion (1574–1576)

30 mai 1574 : Mort de Charles IX de France

10 octobre 1575: Bataille de Dormans

6 mai 1576 : Édit de Beaulieu «Paix de Monsieur» : liberté de culte dans les villes closes et à Paris.

1576 : Constitution de la Ligue (Sainte Union Catholique ou Sainte Ligue), rupture des Valois et des Guise

Sixième guerre de religion (mai 1577– septembre 1577)

1er mai 1577 : Offensive contre les protestants : prise de la Charité et de Brouage

17 septembre 1577 : paix de Bergerac

8 octobre 1577 : l'édit de Poitiers confirme la paix de Bergerac.

Septième guerre de religion (1579–1580)

28 février 1579 : traité de Nérac

30 mai 1580 : Prise de Cahors par le roi de Navarre

26 novembre 1580 : paix de Fleix

Huitième guerre de religion (1585–1598)

7.

Sous l'Ancien Régime évoquant l'expression de la "Monarchie absolue", les XVII° et le XVIII° siècles témoignent de la grandeur de la France et de son rayonnement sur les cours du monde entier.

Le XVII° siècle sera considéré comme "l'un des quatre grands siècles de la civilisation", par Voltaire. Par "Grand siècle", on entend le XVII° siècle avec Louis XIII le Juste (1601-1643) et surtout Louis XIV le "roi-soleil" (1638-1715). Louis XIII, avec Richelieu, continue les guerres de Religion et rétablit l'ordre dans le royaume, malgré les dégâts de la guerre de Trente Ans qui oppose la France à l'Espagne. Louis XIV, avec Mazarin et ses ministres, renforce les défenses du royaume de France tout en guerroyant contre les Pays-Bas et l'Espagne. La construction du Château de Versailles et l'environnement artistique qui en découle rend célèbre, parmi d'autres, le jardinier A.Le Nôtre, l'architecte F.Mansart, les peintres N. Poussin, Ph. de Champaigne, Ch. Le Brun, les écrivains Molière, J. de La Fontaine, J.Racine et P.Corneille.

12 сен 2011 в 0:22|Это спам|Ответить

8.

On surnomme "Siècle des Lumières", la période du XVIII° siècle français qui éclaire par ses idées philosophiques nouvelles le monde intellectuel en Europe. Ce mouvement émane de grands penseurs, sous Louis XV "le bien-aimé" (1715-1774) et Louis XVI (1754-1793) : Montesquieu, Voltaire, Diderot et les Encyclopédistes, J.J. Rousseau et Buffon. Louis XV s'engage dans la guerre de Succession de Pologne, tandis que Louis XVI finit sous la guillotine, victime en partie de la pensée rationaliste du siècle des Lumières qui critique les hiérarchies sociales et religieuses à la veille de la Révolution.

12 сен 2011 в 0:22|Это спам|Ответить

9.

L'Ancien Régime est le nom donné à la période de l'histoire de France allant de la Renaissance à la Révolution française, qui marque la fin du Royaume de France et l'avènement de la Première République française (xvie - xviiie siècle). Cette période correspond à la définition que font les historiens français des temps modernes ou de l'époque moderne.

L'historien américain Arno Mayer pour sa part insistera sur la « persistance de l'Ancien Régime » dans un essai homonyme. Il estime en effet que, pour l'Europe entière, le xixe siècle et les premières années du xxe siècle s'inscrivent dans la continuité de l'Ancien Régime. Il relève les indices de cette continuité à la fois dans les domaines politiques et dans les domaines économiques.

L'historien économiste Ernest Labrousse pourra parler d'« ancien régime économique » pour désigner les structures économiques qui prévalaient en France sous la monarchie absolue.

12 сен 2011 в 0:25|Это спам|Ответить

11.

Les sans-culottes sont des révolutionnaires radicaux, remarquables par leurs modes d'expression, en particulier vestimentaires.

Leur tenue comporte un pantalon à rayures bleues et blanches, au lieu de la culotte courte et des bas, portés par les nobles et les bourgeois, ainsi qu'un bonnet phrygien rouge, et une tendance à la simplicité. Ce costume est un signe de protestation, arborée par des avocats, des commerçants, des employés, des artisans, des bourgeois, puis par les membres de toutes les conditions qui se présentaient comme « patriotes ».

Le sans-culotte est un type important de personnage de la Révolution française, qui s'oppose à celui de l'aristocrate par son costume, ses manières, son langage, ses symboles empruntés, mais de façon allégorique, aux couches les plus populaires de Paris et à une vision idéalisée de la Grèce antique.

Les sans-culottes vont devenir rapidement un véritable mouvement de mode, aussi bien dans le domaine du costume que de la langue, de la musique, de la décoration, de la cuisine, de la civilité, de l'humour, de la manière de parler, et des idées: le sans-culottisme. Cette nouvelle ligne esthétique, est celle de la Révolution dont elle développe les thémes et les figures dans tous les modalités pendant les années de la Terreur avec le théophilanthropisme, le vandalisme, puis elle laissera place après Thermidor aux Incroyables et Merveilleuses.

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Robespierre, en luttant contre les factions, en faisant revenir les terroristes les plus zélés, s'est fait beaucoup d'ennemis. Il est devenu l'homme politique le plus influent. Lorsqu'il préside la Fête de l'Être suprême, le 10 juin 1794, ses adversaires murmurent qu'il veut accaparer le pouvoir. Son retrait temporaire de la scène politique permet la constitution d'un groupe d'opposants autour du Comité de sûreté générale et d'anciens représentants en mission, comme Tallien ou Fouché.

Les sans-culottes, démoralisés par la mise au pas du mouvement sectionnaire après l'élimination des Hébertistes, et mécontents de la stricte application du maximum des salaires, ne se joignent pas aux amis de Robespierre. La Convention qui l'a mis immédiatement hors la loi envoie les troupes qui prennent d'assaut le bâtiment. Il est guillotiné le lendemain, le 28 juillet 1794, avec Georges Couthon, Saint-Just et ses principaux partisans. Les conventionnels thermidoriens rappellent les députés girondins et mettent fin à la Terreur.

La nouvelle Constitution de l’an III est votée par la Convention le 29 messidor (17 août 1795) et ratifiée par plébiscite en septembre. Elle est effective à partir du 4 vendémiaire (26 septembre) de la même année et fonde le nouveau régime du Directoire.

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