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стилистика.docx
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Билет 2.

1.

Le terme « style » vient du latin stilus et signifiait autrefois le « poinçon pour écrire ». Style s’emploie pour toutes les formes d’art et désigne la manière originale dont travaille un artiste à une époque donnée.

Style s’emploie pour désigner une caractéristique d’un texte selon le type d’expression : on peut parler de style lyrique, épique, etc.

Style désigne aussi la manière dont un écrivain met en œuvre la langue (sa langue). L’écrivain peut aussi s’inspirer du style des autres écrivains (ou propres à d’autres époques).

La stylistique est la « discipline qui a pour objet le style, qui étudie les procédés littéraires, les modes de composition utilisés par tel auteur dans ses œuvres ou les traits expressifs propres à une langue ».

L’étude stylistique d’un texte permet de mettre en évidence les moyens mis en œuvre par un auteur, dans un cadre générique déterminé, pour faire partager une vision spécifique du monde (c’est-à-dire ce qui est dit, raconté). L’analyse stylistique d’un texte repose généralement sur l’étude de l’elocutio, c’est-à-dire, par exemple, l’étude du vocabulaire, des figures de style, de la syntaxe, etc. tout en conciliant la forme et le fond (= le sens). Ce qui fonde l’étude stylistique d’un texte est la conviction que chaque texte littéraire véhicule une vision subjective, c’est-à-dire une vision non neutre. Il existe deux approches différentes de la stylistique souvent considérées comme antagoniste: la stylistique de la langue et la stylistique littéraire.

Charles Bally, dans son Traité de stylistique française, s'est intéressé à la stylistique de la langue et l'a définie ainsi: la stylistique « étudie la valeur affective des faits du langage organisé, et l’action réciproque des faits expressifs qui concourent à former le système des moyens d’expression d’une langue. La stylistique peut être, en principe, générale, collective ou individuelle, mais l’étude ne peut présentement se fonder que sur le langage d’un groupe social organisé; elle doit commencer par la langue maternelle et le langage parlé. [...] La stylistique peut, en principe, s’attacher à l’étude d’une langue morte ou d’un état de langage qui n’existe plus; mais en aucun cas elle ne peut être une science historique; la cause en est que les faits de langage ne sont faits d’expression, que dans la relation réciproque et simultanée qui existe entre eux. »1

La stylistique littéraire, pour sa part, s'intéresse plutôt aux particularités du style d'un auteur. Pour Buffon, ainsi, le style, c'est l'homme même, c'est-à-dire que le style, c'est l'écart par rapport à la norme linguistique. Cet écart peut être de différents ordres mais il vise à produire un effet chez le lecteur (ou chez l'auditeur). Georges Mounin distingue le style comme écart, le style comme élaboration (cependant, précise-t-il, tout écart ou toute élaboration ne fait pas nécessairement style) et le style et la connotation.

Michael Riffaterre défend l'idée que la 'stylistique' étudie les messages comme portant l'empreinte de la personne du locuteur.

Selon Cressot toute extériorisation de la pensée qu’elle se fasse par la parole ou au moyen de l’écriture (c’est-à-dire la communication) est un processus subjectif et rhétorique destiné à agir sur le destinataire. L'énonciateur opère donc un choix parmi les possibilités ouvertes par la langue et affectant différents niveaux linguistiques comme la morphologie, la syntaxe, l'ordre des mots, la lexicologie ou les temps verbaux)2.

Pour Marouzeau le style est « l’attitude que prend l’usager, écrivant ou parlant, vis-à-vis du matériel que la langue lui fournit »3 alors que pour le linguiste allemand Leo Spitzer, le style est « la mise en œuvre méthodique des éléments fournis par la langue »4.

2.

La comparaison

Plusieurs figures importantes et fréquentes reposent, d'une manière ou d'une autre, sur le rapprochement de deux réalités similaires; la comparaison est le plus connu et le plus évident de ces procédés que nous appellerons ici les figures de la ressemblance.

La figure appelée comparaison apparaît dans chacun des trois exemples suivants, où elle est signalée par la présence du mot comme :La musique souvent me prend comme une mer !

Une comparaison rapproche deux idées ou deux objets (ou encore un objet et une idée) : un rapport d’analogie est établi entre ces deux idées ou ces deux objets. La comparaison comprend toujours au moins deux termes (un comparé et un comparant). Une comparaison s’opère grâce à un terme comparant1 (comme, tel, semblable à, pareil à, ainsi que, de même que, etc.).À ne pas confondre avec la métaphore.

Билет 7.

1.

2.

Lordre des mots fait partie des domaines privilégiés où peut s'exercer naturellement un choix du locuteur - à condition toutefois qu'on s'exprime dans une langue où cet ordre n’est pas trop rigide. Nous avons signalé dans le premier chapilre comment les français se comporte à cet egard. La place d’un mot y permettant parfois d’indiquer sa fonction syntaxique, celle-ci est moins facilement sujette a variation que dans une langue à déclinaison. Malgré cela, notre langue connaît plusieurs figures qui jouent sur l'ordre des mots dans la phrase/.

l’inversion

La plus banale et la plus courante des manipulations de l'ordre naturel des mots consiste dans l'inversion de cet ordre. On vient de voir qu'en français, les modifications de ce genre ne peuvent être trop radicales: passé certaines limites, de telles modifications rendraient en effet obscur - ou différent - le sens d'un énoncé.

chiasme

Le chiasme résulte souvent (mais pas toujours) d'une inversion.

Le plus souvent, on parle de chiasme quand les éléments A d'une. part, les éléments B d'autre part, occupent les même fonctions syntaxiques, ou bien sont des mots de même nature.

Dans l'exemple, tiré des “Odes et Ballades” de Victor Hugo, A est un participe passé et B un complément d'agent :

Ces murs maudits par Dieu, par Satan profanés

Le parallélisme (substantif masculin), du mot français parallèle, est une figure de style qui consiste en la répétition d'un segment phrastique semblablement construit et d'une longueur similaire ; la figure se fonde donc principalement sur la juxtaposition et sur la coordination de deux syntagmes, de deux phrases ou de deux vers semblablement construits.

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