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Крючков Г.Г. ПОГЛИБЛЕНИЙ КУРС ФРАНЦУЗЬКОЇ МОВИ

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університетська клініка

сіп, chirurgien m, examiner le malade, préscrire une ordon­ nance, ausculter le malade, consulter le médecin, établir un diagnostic.

V. Imaginez des dialogues sur:

a)la conversation avec le généraliste lors de votre visite médicale;

b)Гарреї du médecin en cas de grippe.

VI* Sujets à développer:

1.Vous avez mal à l’œil (aux dents, au ventre, à la gorge). Vous allez consulter le médecin. Votre conversation avec lui.

2.Votre petit frère est tombé malade. Vous faites venir un pédiatre. Décrivez cet examen médical.

TEXTE S U P P L E M E N T A IR E

I. Retenez les mots et les groupes des mots qui suivent:

mutation / зміна, переміна; зрушення en matière de y питанні про; в галузі

espérance / de vie тут: тривалість життя

taux m de mortalité infantile відсоток дитячої смертності en liaison avec пов’язаний з; y зв’язку з

progrès m pl de la médecine досягнення медицини diversité / різноманітність

initiative /ініціатива, починання, почин, перший крок

établissement m public de soins державний лікувальний заклад médecine / libérale незалежна медицина

s'ajouter à тут: поєднуватися з doter de забезпечувати

hôpital m public державна лікарня indigent m, ente / бідняк, -чка

se transformer змінюватися

foyer m de lutte осередок боротьби

être équipé, ée de бути оснащеним installation / technique технічне устаткування en effet дійсно, справді

être réparti de manière à + inf. бути розподіленим так, щоб services m pl diversifiés різноманітні послуги

hôpital m rural сільська лікарня centre m hospitalier universitaire cohabiter тут: співіснувати

soin m тут: лікування indispensable необхідний

faire son stage de formation тут: проходити навчальну практику exprimer des besoins accrus тут: висувати зрослі вимоги demande / de soins тут: потреба в медичних послугах

gonflem ent m des effectifs médicaux тут: зростання чисельності

медперсоналу

sage-femme / акушерка

effectifs m pl paramédicaux допоміжний медперсонал infirmier т> ière / молодший медичний працівник masseur-kiné т масажист; інструктор оздоровчої медицини

2 9 0

o rth o p h o n iste m логопед p éd ic u re m, / педикюрша s’ac cro ître de зростати на récem m ent нещодавно

ra d io lo g u e m рентгенолог

p é d ia tre m педіатр, дитячий лікар

o p h talm o lo g iste m офтальмолог, окуліст

Ordre m N a tio n a l des M éd e c in s Національний орден лікарів

a v o ir p o u r m ission de + in f. мати за мету, мати завданням, бути покликаним (щось робити)

assurer la d is c ip lin e in té rie u re забезпечити внутрішню дисципліну ex ercer тут: практикувати; мати (медичну) практику

ê tre in s c rit, ite à тут: бути членом

p ra tic ie n m lib é ra l лікар, що має вільну практику

m édecin e / co llective et sociale колективна і соціальна медицина fléau m social соціальна біда, лихо

c e n tre m de p ro te c tio n m a te rn e lle et in fa n tile центр охорони

материнства і дитинства

services m pl publics тут: державні служби services m pl sem i-pu b lics напівдержавні служби ch em in m de fe r залізниця

m édecine / préventive превентивна, профілактична медицина p a rtie lle m e n t частково

être em ployé à tem ps co m p let бути зайнятим повний робочий день o ffre / de soins тут: пропозиція (медичних) послуг

d en sité / des m édecins насиченість лікарями de façon générale взагалі, загалом

avo ir recours à вдаватися до

m édecin g én éra lis te m терапевт

m édecin spécialiste m лікар-спеціаліст consom m er qch споживати щось surconsom m ation / надмірне споживання consom m ateur m, tric e / споживач, -ка

tra n q u illis a n t m транквілізатор, заспокійливий засіб

v is ite u r m m é d ic al тут: представник фармацевтичної фірми sans cesse безперестанку, безперервно

c o n s u lta tio n / p ré n a ta le (p o s tn a ta le ) допологова (післяпологова) консультація

nou rrisso n т немовля crèche / дитячі ясла

p o u p o n n ière f дитячі ясла

s u rv eilla n c e / des e n fan ts догляд за дітьми m o ra lité / моральний стан, духовне здоров’я être en d an g e r бути в небезпеці

v e n ir en aid e à приходити на допомогу, допомагати o rp h e lin т, іпе / сирота

e n fa n t m ab an d on n é покинута дитина

déshérité m, ée / знедолений, -на

recours m en espèces e t en n a tu re тут: допомога грошима та

предметами споживання

II.Expliquez brièvement ce qu’est:

l’établissement public de soins, la médecine libérale, l’hôpital rural, le centre hospitalier universitaire, les effectifs médicaux et paramédicaux, l’offre de soins, la demande de soins, la surconsommation de médicaments.

291

I I I . En quoi consiste la différence entre:

l’établissement public de soins et la clinique privée; ta méde­ cine préventive et la médecine libérale; les honoraires et le salaire; le médecin généraliste et le médecin spécialiste; l'orphelin et l’enfant abandonné.

IV . Texte à reproduire:

LA FRANCE MEDICALE

L’espérance de vie des Français est

1. Quelle mutation en

passée de 69,5 à 71,5 ans pour les

matière de santé la

Ґ

. , „

r

л

.

France a-t-elle connue

hommes et de 77,5 à 80,9 ans pour

ces derniers temps?

les femmes. Le taux de mortalité

 

infantile est tombé en France de

63,4 %o à moins de 10 %o.

 

 

 

 

Les chiffres ci-dessus

indiquent

qu’en

matière

de sant£

la France a connu une certaine mutation (en liaison avec les progrès de la médecine).

 

Le système de santé français est

2. Qu’est-ce qui caracté-

caractérisé par une grande diversité

français?^

d’initiatives et de structures. Il

 

existe, à côté des établissements pu­

blics de soins, un grand nombre de cliniques privées. La méde­ cine libérale joue toujours un rôle très important. De plus en plus l’action de l’Etat vient s’ajouter à celle de l’initiativ® privée pour doter la France d'une infrastructure sanitaire com­ plète et efficace.

 

 

Les hôpitaux publics, jadis réservés

3. Que sont devenus

aux seu|s indigents, se Sont рГОІОП-

pubHcs? 1

P

dément transformés. Ils deviennent

 

 

des foyers de lutte contre la ma*

ladie, ouverts à toutes les catégories sociales et équipés d’installations techniques très modernes.

Les hôpitaux sont en effet répartis de manière à couvrir l’ensemble du pays.

Ils offrent des services de plus en plus diversifiés depuis l’hôpital rural jusqu’au centre hospitalier universitaire.

 

Il existe 23 centres hospitaliers

4. Qu’est-ce que les

universitaires où cohabitent les

“»ni« A i? S 5 U f'”

fonctions de soins, d’enseignement.

de recherche indispensables à un grand hôpital. Les étudiants y font leurs stages de forma­ tion.

292

8 . Ou l’offre et la
7. Qu’est-ce que j« medecine collective et
sociale?

 

Les Français, comme les habitants

5 . Comment la méde-

de la plupart des

pays développés,

cine française répond-

expriment

maintenant des besoins

s i'n Æ s «crus de la

sanitaires

accrus.

Pour répondre à

population?

cette demande de

soins, on assiste

 

à un gonflement des effectifs médi­

caux (médecins, pharmaciens, dentistes, sages-femmes) et paramédicaux (infirmiers, masseurs-kiné (kinésithérapeutes), orthophonistes, pédicures).

Le nombre de médecins en France s’est récemment accru (21 % des femmes).

Les médecins spécialistes représentent plus d’un tiers de l’effectif des médecins. Sur 100 spécialistes, il faut compter 11 chirurgiens, 9 radiologues, 9 anesthésistes, 8 gynécologues, 7 pédiatres, 7 ophtalmologistes et 6 psychiatres.

л л ..

. .

L’Ordre National des Médecins,«créé

в. Quelle est la mission

a_

. Q ^C

de l'Ordre National des

en

194?’

a Pour mission de repré-

Médecins?

 

senter la

profession et d assurer la

 

 

discipline

intérieure. Nul ne peut

exercer s’il n’est inscrit à l’Ordre. Les praticiens libéraux (qui exercent dans un cabinet privé) représentent 61 % du nombre total des médecins.

En dehors de la médecine privée se

développe progressivement la méde-

,, ,. . . . ..

cine collective et sociale: dispen­ saires pour la lutte contre les fléaux sociaux, centres de protection maternelle et infantile, centres

médicaux des grands services publics ou semi-publics (armée, mines, chemins de fer), services de médecine préventive, etc.

Dans tous ces organismes, des médecins sont employés comme salariés, partiellement ou à temps complet.

L’offre de soins est plus importante au SU(j de ia Loiré. Dans la moitié

eUesTies plusimportantes

nord du Pays* ,a densité de médecins

en France?

est forte en Ile-de-France et en Al­

 

sace. De façon générale, les régions

qui possèdent le plus grand nombre de médecins ont aussi le plus grand nombre de pharmacies, de chirurgiens-dentistes et de lits d’hôpitaux.

La demande de soins par médecin est plus importante au nord de la Loire. Cela semble logique puisque les médecins y sont moins nombreux. Les populations du nord, plus jeunes, ont recours aux services de médecins généralistes. Les popu­ lations du midi, plus âgées, ont plus souvent reçours aux services de médecins spécialistes.

293

10. Que savez-vous des services de l’Aide sociale?
9. Les Français consom- m e n t-ils beaucoup de m édicam ents?

La surconsommation de médicaments est un fait national. Le Français est l’un des plus gros consommateurs de médicaments au monde, notam-

ment de tranquillisants. 11 existe en France plus de 4 500 médicaments, une pharmacie pour 2 500 habitants. Plusieurs visiteurs médicaux, envoyés des laboratoires, présentent sans cesse de nouveaux médicaments aux médecins.

Réorganisée en 1953, l’Aide sociale est financée par l’Etat et les collec­ tivités publiques. Parmi les services

les plus importants, on note:

L’Hygiène sociale: organisme de lutte contre la tubercu­ lose; organismes de lutte contre l’alcoolisme, les maladies vénériennes.

La Protection m aternelle et infantile (P. M. I.): consul­ tations prénatales et postnatales, consultations de nourrissons, crèches, jardins d’enfants, pouponnières.

La Protection sociale de l’enfance s’occupe de la surveil­ lance des enfants dont la santé, la sécurité ou la moralité risquent d’être en danger. Elle vient en aide aux orphelins, aux enfants abandonnés.

Les bureaux d’aide sociale s’occupent des déshérités (re­ cours en espèces et en nature, aide médicale...).

V. Questions de civilisation:

1.Comment est organisé le système de santé ukrainien?

2.Quel est le rôle de l’Etat dans ce système? 3. Existe-t-il en Ukraine une initiative privée en matière de médecine? 4. Le réseau d’hôpitaux publics est-il important en Ukraine? 5. Y a-t- il des cliniques privées? Et des centres hospitaliers universi­ taires? 6. Où forme-t-on les médecins dans notre pays? Et les paramédicaux? 7. Que pouvez-vous dire du nombre de mé­ decins en Ukraine? Est-ce que leurs effectifs répondent aux besoins sanitaires de la population? Et les effectifs paraméd^ eaux? 8. Comment lutte-t-on en Ukraine contre les fléaux so­ ciaux? 9. Que pouvez-vous dire sur le développement des ser­ vices de médecine préventive? 10. Le problème de la consom­ mation de médicaments a-t-il lieu dans notre pays?

G R A M M A IR E

L'article

L’article est un mot qui, placé devant le nom, en prend le genre et le nombre, et indique que ce nom est employé dans un

294

sens complètement ou incomplètement déterminé. Il y a trois sortes d’articles: l’article défini, l’article indéfini, l’article partitif.

I.Emploi de l’article défini

1.Il s’emploie auprès d’un substantif représentant une chose

o u un être déjà connu, pour lequel on a une référence, soit dans la phrase, soit dans la pensée.

Ce substantif peut:

— avoir été mentionné précédemment:

Elle avait sur les genoux un petit garçon de trois ans. Le mioche en chemise pleurait.

— être déterminé dans la phrase elle-même par un adjectif, une proposition relative...

Je suis allé à /'adresse indiquée. La lettre que je vous ai envoyée.

2.L’article défini vise un substantif notoirement connu, et connu pour être unique en son genre:

La Terre tourne autour du (de + le) Soleil.

3.L’article défini s’emploie devant des noms désignant quelque chose qui est l’objet d’un fait habituel:

Donnez-moi la clef (c’est-à-dire, la clef que l’on sait).

Va chercher les gâteaux chez le boulanger.

4.L’article défini s’emploie devant un nom abstrait pris

dans toute sa totalité du sens: Le chien est l’ami de / ’homme.

l’oisiveté rouille /'esprit.

5.L’article défini s’emploie devant les noms concrets dési­ gnant l’espèce:

L ’hirondelle est Гavant-coureur du printemps.

6. L’article défini s’emploie parfois comme démonstratif, désignant un être ou un objet déjà présenté ou en présence duquel on se trouve:

Prenez garde au chien, (c’est-à-dire à ce chien-ci)

7.L’article défini peut avoir la valeur d’un possessif, surtout devant les noms désignant certaines parties du corps ou du vêtement, ou les facultés de l’âme:

Il ferme les yeux.

Il s’est cassé la jambe.

8.Le nom complément du collectif général prend l’article défini:

La foule des [de + /es] étudiants.

Le nom complément du collectif partitif ou d’un adverbe de quantité ne prend pas l’article:

Une foule d’étudiants. Beaucoup de livres. Que de craintes!

295

Mais s’il est bien déterminé, il doit prendre l'article:

Un grand nombre des candidats qui se sont présentés ce matin ont été refusés.

Beaucoup des fruits que vous m’avez envoyés ce matin se sont trouvés gâtés.

9. Les se met devant les nombres de jours, d’heures, etc. pour indiquer une certaine approximation:

La tante est morte un soir d’avril, vers les six heures.

10. En général les noms des jours, des mois ne prennent pas l’article:

Décembre est revenu.

Cependant on met l'article: a) quand ces noms sont déterminés: le riant avril, le premier dimanche du mois

b) devant les noms des jours quand on indique un fait qui se répète:

tous les samedis

Le jeudi je ne travaille pas.

11. Après les mots la plupart (d e), la majorité (d e), la m inorité (d e), la m oitié (d e), le reste (d e), une partie (d e) l’article défini est conservé:

la plupart des fautes; la majorité des étudiants la moitié du texte; le reste du temps

une partie de la nuit.

II. Emploi de l’article indéfini

1.L’article indéfini indique que l’être ou l’objet désigné par le nom est pris dans un sens indéterminé:

Un rossignol chantait.

2.L’article indéfini indique aussi que l’être ou l’objet qui appartient à une espèce, représente cette dernière d’une façon tout à fait générale. Dans ce cas un signifie n’importe quel ou tout:

Une mère peut-elle haïr son enfant?

En contraste avec le il marque qu’un nom n’a pas encore été identifié, qu’on n’en a pas encore parlé:

Passe-moi une gomme, non, plutôt un crayon.

3.L’article indéfini s’emploie avec la valeur des adjectifs indéfinis certain, quelque:

Une voiture s’est arrêtée devant la porte. Elle a mis des fleurs sur la table.

4.L’article un garde de son origine numérale la possibilité d’indiquer la chose ou l’être unique:

Dès qu’il existe un secret entre deux cœurs qui s’aiment, le charme est rompu, le bonheur est détruit.

Un est opposé à deux et porte un accent d’emphase.

5. Le nom abstrait accompagné d’une épithète, d’un complé­ ment de nom ou d’une proposition relative qui le caractérisent s’emploie avec un article indéfini:

Son visage exprimait une colère froide. C’est un travail qui exige de la patience.

Ce sont des hommes qui n’écoutent ni la raison, ni les bons conseils.

Remarque: Si le nom accompagné d’une épithète a un complément exprimant l’appartenance, il s’emploie avec l’article défini:

La colère de cet homme est terrible.

6. L’article indéfini entre dans des tours très expressifs: La soirée m’a paru d’un long!

Il est d’un caractère!

I I I . Emploi de l’article devant tes noms propres

En général, les noms propres de personnes ou de villes s’emploient sans article:

Molière, Louis XIV, Paris

Cependant les noms propres de personnes et les noms pro­ pres géographiques prennent l’article dans certains cas.

Noms propres de personnes

1.L’article se met devant les noms propres de personnes pour exprimer le dédain ou le mépris:

La Pompadour. Le Luther lui donne de l’ennui.

2.Certains patronymes d’origine italienne désignant des hommes célèbres, comportent un article:

Le Dante (Dante Alighieri)

l ’Arioste (Ludovico Ariosto)

3.Dans quelques cas où Гоц désigne des femmes célèbres, des actrices, des cantatrices:

la Malibran, la Callas

4.L’article se met quand les noms propres soqt déterminés par un adjectif ou une relative:

Le grand Corneille

5.L’article peut signaler que le nom propre est pris comme nom commun, comme type:

C’est un vrai Tartuffe.

Les enfants de dix ans revent d’être des Gagarine.

6.On emploie l’article pour désigner un ensemble de gens portant le même nom:

J’ai invité ce soir les Durand.

7. L’article est employé quand il désigne deux ou plusieurs individus du même nom:

les deux Corneille, les Goncourt

297

8. Quand les noms propres désignent les œuvres des per­ sonnages nommés:

Jouer du Mozart. J’étudiais les Véronèze.

Noms géographiques

1. Les noms de villes ne prennent pas l’article et se con­

struisent avec à, de:

 

Je viens de Londres. Je suis à Paris.

'

Exceptions: le Havre, le Mans, le Caire, la Rochelle, la Haye, la Havane.

Mais l’article est exprimé quand le nom de ville est déter­ miné par un adjectif ou un complément:

le grand Kiev, le Paris du XVIIe siècle

2. L’article s’emploie devant les noms propres de conti­ nents, de pays, de provinces, de montagnes, de mers, de cours

d’eau, etc.:

 

la Méditerranée, les Pyrénées

/

Israël, nom de pays, est employé sans article.

 

3.Les noms d’îles assimilés aux noms de villes ne prennent pas l’article: Jersey, Chypre, Terre-Neuve, Malte, Cuba, Mada­ gascar, Java, Bornéo. Les noms d’îles assimilés aux noms de pays prennent l’article: la Sardaigne; la Nouvelle-Zélande, la Corse, /'Islande.

4.Les noms de pays de genre masculin à initiale consonnantique se construisent avec à, de et conservent leur article (sous forme contractée):

Je vais au Portugal, au Congo, au Canada. Je viens du Japon.

5.Lès noms masculins à initiale vocalique et les noms féminins ne prennent pas l’article:

en Iran, en Anjou, en Afghanistan revenir d'Amérique, Slovaquie

les vins d’Espagne; l’ambassadeur de France

Les noms pluriels, quel que soit leur genre, suivent le traite­ ment des masculins:

Je viens des Antilles. Je vais aux Etats-Unis.

1

6. Tous les noms de lieux peuvent prendre l’article défini

lorsqu’ils sont déterminés et actualisés dans la phrase:

 

le Moscou du XVIIIe siècle

^

dans le Rome antique

Les noms de pays au féminin changent leur construction:

en sans article passe à dans avec article:

. ,j

Il vivait en Angleterre, dans l’Angleterre élisabethaine.

 

298

IV . Répétition de l'article

1. Quand plusieurs noms se suivent, l’article doit être répété devant chacun d’eux en français moderne:

II boit de la bière et de /'eau.

Le père et la mère.

Il ne l’était pas autrefois; il nous reste quelques traces de l’usage ancien dans des locutions:figées:

les Eaux et Forêts; les Arts et Métiers; les Ponts et Chaussées

2.L'article ne se répète pas devant Ш conjonction et, quand le second nom désigne le même être que le premier:

Un collègue et ami de mon père. L’empereur et, roi.

3.L'article ne se répète pas devant la conjonction ou, suivie d’un nom qui explique le premier:

Le lynx ou loup-cervier.

4.L’article doit se répéter quand deux adjectifs unis par et modifient le même nom, mais ne se rapportent pas au même objet:

L’histoire ancienne et la moderne.

S'il s’agit du même objet, l’article ne se répète pas: La vraie et solide amitié.

5.Quand les deux adjectifs ne sont pas unis par et ou par ou on doit répéter l’article:

La grande, la belle ville de Paris.

V. Omission de l’article

1. Le substantif sans article suit de nombreuses préposi­ tions:

— soit pour marquer une détermination: une table en bois; un pont de pierre, etc.

soit pour former des locutions: sans cœur, par cœur, avec, soin.,

2.D’une façon générale, on élimine l’article quand toute précision de lieu, de temps ... est ôtée:

par une conjonction marquant l’alternative (soit) ou la négation (ni):

Il n’a ni stylo ni crayon.

Soit instinct, soit expérience.

— dans les proverbes: Chien qui aboie ne mord pas.

Santé passe richesse.

— dans les énumérations:

Femmes, hommes, vieillards, tous voulaient me voir.

3. L’article s’omet dans un grand nombre de locutions ver­ bales ou de locutions circonstancielles:

avoir soif, rendre justice, perdre connaissance, etc.

299