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l'électronucléaire, grâce à l'expérience acquise au cours de la mise en œuvre du programme nucléaire;

l'aéronautique et l'aérospatiale qui, associées aux partenaires européens, remportent un succès avec les avions de la gamme Airbus et avec le programme de fusées Ariane;

l'industrie ferroviaire: le réseau TGV est une réussite française tant technologique que commerciale;

l'industrie d'armement où la France occupe le troisième rang

international avec environ 10% du marché mondial.

Depuis le début des années 70, la France a mis en œuvre un programme nucléaire très ambitieux. Rapidement, le nucléaire est devenu la principale source de production d'électricité: 73%, le taux le plus fort dans le monde. C'est l'Electricité de France qui est le principal responsable du programme nucléaire, y consacrant la moitié de ses investissements. La France est le deuxième producteur mondial d'électricité d'origine nucléaire derrière les USA. Le choix en faveur du nucléaire a permis à la France de renforcer son indépendance énergétique, de diminuer régulièrement ses importations de pétrole, de réduire sensiblement le coût de la production électrique et d'exporter de l'électricité.

L'électronique illustre les difficultés et les espoirs de l'industrie de pointe française. La France est bien lancée pour les logiciels et les services informatiques ainsi que dans la fabrication de certains matériels professionnels. Elle possède trois entreprises de taille internationale: Bull; CGE, dont la filiale Alcatel a considérablement étendu ses activités dans l'électronique professionnelle et grand public avec l'acquisition de l'américain ITT. Thomson, spécialisé jusqu'ici dans l'électronique militaire, a élargi sa gamme par un accord avec l'américain General Electric.

Ce redéploiement de l'électronique française permet d'atténuer deux faiblesses graves: la dépendance coûteuse vis-à-vis des USA et du Japon pour les composants électroniques et la très forte pénétration du marché français, notamment en bureautique et microinformatique, par les matériels américains, japonais et du Sud-Est asiatique.

Exercices

I.Trouvez la traduction des mots suivants dans le vocabulaire et retenezles:

essor m

logiciel

10

mettre en œuvre

accord m

coût m

redéploiement m

industrie f de pointe

notamment

bureautique f

 

II.Contrôlez votre compréhension du texte. Quelle variante est correcte?

1.. . . , la France a mis en œuvre un programme très ambitieux.

a)A la fin des années 80

b)En XVIII siècle

c)Depuis le début des années 70

d)Depuis le début des années 80

2.La France est . . . producteur mondial d'électricité d'origine nucléaire derrière . . ..

a)le premier; la Russie

b)le deuxième; les USA

c)le deuxième; la Belgique

d)le troisième; les USA

3.Le choix en faveur . . . a permis à la France de renforcer son indépendance énergétique, de diminuer régulièrement ses importations de pétrole, de réduire le cout de la production électrique.

a)de l'industrie d'armement

b)du nucléaire

c)de l'industrie ferroviaire

III. Donnez les dérivés des mots suivants:

élargir, rapidement, choix, considérablement, coût

IV. Groupez les mots selon le sens. Traduisez les locutions obtenues:

posséder

le deuxième producteur

être

un programme nucléaire

occuper

trois entreprises

mettre en œuvre

le troisième rang

V. Répondez aux questions:

1.Combien d'activités de pointe contribuent au nouvel essor de l'économie française?

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2.Quand la France a-t-elle mis en œuvre un programme nucléaire?

3.Qu'est-ce qui est devenu la principale source de production d'électricité?

4.Qu'est-ce qui est le principal responsable du programme nucléaire?

5.Qu'est-ce qui a permis à la France de renforcer son indépendance énergétique?

6.Combien d'entreprises électroniques possède la France?

VI. Mettez les verbes entre parenthèses au passé composé:

1.Depuis le débit des années 70, la France (mettre) en œuvre un programme nucléaire très ambitieux.

2.Le choix en faveur du nucléaire (permettre) à la France de renforcer son indépendance énergétique.

3.Rapidement, le nucléaire (devenir) la principale source de production d'électricité.

4.La filiale Alcatel (étendre) considérablement ses activités dans l'électronique professionnelle.

VII. Dites ce que vous avez appris de cinq activités de pointe. VIII. Rendez le continu du texte.

Texte 4

Le développement du tertiaire

Le tertiaire n'est pas un secteur directement productif, comme par exemple, l'agriculture ou l'industrie, mais il pèse d'un poids lourd dans l'économie. Il représente environ 65% des emplois contre 34% au lendemain de la guerre. Il assure 67% du PIB et entre pour 40% dans les dépenses des ménages français.

Le tertiaire rassemble un grand nombre d'activités de services, indispensables à l'économie et à la vie en société. On distingue:

un tertiaire économique;

un tertiaire administratif et social;

un tertiaire individuel.

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Le tertiaire économique concerne à la fois les entreprises et les particuliers. Il comprend des activités traditionnelles (les transports, le commerce, les banques, les assurances et les services financiers) et tout un ensemble d'activités, désignées parfois sous le nom de "tertiaire supérieur" (gestion, marketing, publicité, études, recherche, ingénierie, services juridiques et fiscaux, informatique). La tertiarisation de l'ensemble des entreprises s'étend. Dans les entreprises industrielles, les fonctions de services et les emplois de bureau prennent de l'ampleur aux côtés des fonctions de production. Les sociétés de services se multiplient, déchargeant au moindre coût les entreprises des tâches annexes qui alourdissent leur fonctionnement.

Le tertiaire administratif et social est celui qui a le plus augmenté ses effectifs depuis 15 ans. Il comprend: l'administration générale et collectivités locales; les services publics (l'éducation, la santé, la protection sociale); l'armée, la gendarmerie et la police.

Le tertiaire individuel est lié à l'évolution du genre de vie des individus. La hausse du niveau de vie, l'allongement des loisirs et l'amélioration de la formation individuelle engendrent de nouveaux besoins: besoins de mobilité, d'où l'expansion des transports, des télécommunications, de l'hôtellerie, de la restauration; besoins culturels et de communication, entraînant l'explosion du secteur de la communication écrite et audiovisuelle.

Les grandes entreprises dominent dans la banque, les transports, la distribution, les assurances. L'Etat est présent avec la SNCF, Air France et la Poste. Les groupes privés sont puissants dans le grand commerce et l'hôtellerie. Engagée en 1986 et relancée depuis 1993, la dénationalisation d'un grand nombre de banques et d'assurances a renforcé le rôle du secteur privé dans le tertiaire.

Les PME sont très nombreuses dans les transports routiers et dans toute la gamme des services qui s'adressent directement aux individus.

Exercices

I.Trouvez la traduction des mots suivants dans le vocabulaire et retenezles:

tertiaire m

assurance f

annexe

se multiplier

concerner

engendrer

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gestion f

gamme f

besoin m

 

II.Contrôlez votre compréhension du texte. Quelle variante est correcte?

1.Le tertiaire . . . comprend des activités traditionnelles (le commerce, les banques etc.) et tout un ensemble d'activités, désignées parfois sous le nom "tertiaire supérieur" (gestion, marketing etc.).

a)individuel

b)économique

c)administratif et social

2.Le secteur administratif et social comprend . . .

a)les servies publics, l'armée, la gendarmerie

b)les assurances et les services financiers

c)les banques, le commerce et la police.

3.le tertiaire . . . un secteur directement productif

a)est

b)ne constitue pas

c)constitue

III. Donnez les dérivés des mots suivants:

administratif, allongement, communication, nombreux, s'adresser

IV. Groupez les mots selon le sens. Traduisez les locutions obtenues:

renforcer

des activités traditionnelles

comprendre

le rôle du secteur

peser

ses effectifs

augmenter

d'un poids lourd

V.Répondez aux questions:

1.Qu'est-ce qu'on appelle le tertiaire?

2.Quelles activités comprend le tertiaire économique?

3.Quelles activités comprend le tertiaire administratif et social?

4.Quelles activités comprend le tertiaire individuel?

5.Où dominent les grandes entreprises?

6.Quand la dénationalisation d'un grand nombre de banques et d'assurances a-t-elle renforcé le rôle du secteur privé dans le tertiaire?

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7. Où les PME sont-elles nombreuses?

VI. Mettez les verbes entre parenthèses à la forme passive:

1.Le tertiaire individuel (lier) à l'évolution du genre de vie des individus.

2.La croissance (ralentir) après le premier choc pétrolier de 1973, puis (subir) les effets du second choc pétrolier en 1979.

3.Cet apport financier (accompagner) de restructurations, d'un important effort d'investissement et d'une réduction des effectifs.

VII. Dites ce que vous avez appris de:

1.le tertiaire économique

2.le tertiaire administratif et social

3.le tertiaire individuel

VIII. Rendez le continu du texte.

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LEÇON II. L'ECONOMIE DE LA BELGIQUE

Texte 5

Étude économique de la Belgique

L'économie belge s'est engagée dans une phase de reprise solide. La réalisation de l'équilibre budgétaire depuis le début de la décennie a permis une baisse rapide de la dette publique en proportion du PIB, créant ainsi un contexte macroéconomique favorable à la reprise. De plus, les réformes structurelles, en particulier celles du marché du travail, donnent des premiers résultats. La production s'est accélérée et, à la mi-2006, elle affichait un taux d'expansion de 3 % - soit le rythme le plus élevé depuis 2000. La croissance étant largement supérieure au potentiel, certains facteurs de production subissent déjà des tensions. L'enjeu est de poursuivre les politiques axées sur la stabilité et la réforme pour stimuler la croissance tendancielle de l'économie, d'autant qu'il va falloir faire face au vieillissement de la population.

Le maintien de la viabilité des finances publiques à long terme exigera sans doute des réformes supplémentaires. Les dépenses de sécurité sociale liées au vieillissement devraient s'accroître de quelques 6 points de pourcentage du PIB d'ici à 2050. La stratégie gouvernementale actuelle vise à sécuriser le système jusqu'en 2030, d'où la nécessité de mesures supplémentaires pour assurer la viabilité budgétaire après cette date. Une nouvelle diminution des taux d'imposition marginaux pourrait contribuer à une hausse du taux d'activité et à un élargissement de la base taxable. Mais de telles réductions ne pourraient être soutenables que si la croissance des dépenses est strictement encadrée. La limitation des dépenses est essentielle, non seulement au niveau de l'administration fédérale, mais aussi aux autres niveaux de l'État, où les dépenses ont été les plus dynamiques. Tous les échelons des pouvoirs publics doivent partager le fardeau qu'impose la perspective du vieillissement de la population.

Les politiques du marché du travail ont pour objectif d'accroître le taux d'activité. Le gouvernement a entrepris de fermer les voies vers la retraite anticipée, de ne verser des indemnités aux chômeurs d'âge très actif (c'est- à-dire de 25 à 54 ans) qu'en contrepartie d'un effort de recherche d'emploi et d'améliorer l'échange de renseignements entre les services publics pour l'emploi. Les résultats obtenus jusqu'ici sont positifs, mais limités. Des politiques d'activation sont en place, mais tous les chômeurs ne sont pas

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totalement assujettis aux obligations de recherche d'emploi. En outre, il n'y a pas de mécanisme de réduction progressive des indemnités de chômage, comme cela existe dans un certain nombre d'autres pays. Une augmentation des taux d'emploi reste envisageable, car toutes les possibilités de cessation précoce de l'activité n'ont pas été éliminées et les subventions salariales ne sont pas ciblées complètement sur les travailleurs à bas salaires. En outre, du fait du système centralisé de négociations salariales, les évolutions des salaires ne reflètent pas suffisamment les conditions locales du marché du travail.

Exercices

I. Trouvez la traduction des mots suivants dans le vocabulaire et retenezles:

anticipé

viabilité f

décennie f

indemnité f

fardeau m

assujettir

enjeu m

cibler

axé m

en contrepartie

faire face à

 

II.Contrôlez votre compréhension du texte. Quelle variante est correcte?

1.. . . des dépenses est essentielle non seulement au niveau de l'administration fédérale, mais aussi aux autres niveaux de l'Etat.

a)L'augmentation

b)La stabilisation

c)La limitation

d)La réalisation

2.La production . . . et, à la mi-2006, elle affichait un taux d'expansion de 3%-soit le rythme le plus élevé depuis 2000.

a)s'est augmentée

b)s'est diminuée

c)s'est accélérée

d)s'est réalisée

3.Une augmentation des taux d'emploi reste . . .

a)considérable

b)envisageable

c)désirable

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d)incroyable

III. Donnez les dérivés des mots suivants:

croissance, vieillissement, sécuriser, élargissement, contribuer

IV. Groupez les mots selon le sens. Traduisez les locutions obtenues:

donner

les conditions locales

refléter

la viabilité budgétaire

accroître

les premiers résultats

assurer

le taux d'activité

V.Répondez aux questions:

1.Dans quelle phase s'est engagée l'économie belge?

2.Qu'exigera le maintien de la viabilité des finances publiques?

3.Quelle est la politique du marché du travail?

4.Comment le fonctionnement du marché de travail peut-il être amélioré?

VI. Traduisez les phases suivantes en faisant attention au pronom indéfini "on".

1.On désigne souvent sous le nom de banque le commerce des capitaux.

2.Parmi les opérations différentes faites par les banques on distingue quatre.

3.On commence par l'étude du marché, on découvre des besoins insoupçonnés ou encore mal formulés.

4.On définit encore la fonction principale de la banque par la création de monnaie, la réception des dépôts et l'octroi des crédits.

VII. Dites ce que vous appris des politiques du marché du travail en Belgique.

VIII. Rendez le continu du texte.

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LEÇON III. L’ÉCONOMIE DE LA RUSSIE

Texte 6

La reprise économique de la Russie sous Vladimir Poutine et les incertitudes actuelles

Si la Russie n'est plus une des premières puissances économiques mondiales comme au temps de l'Union soviétique, elle demeure aujourd'hui une des 10 économies les plus importantes au niveau international (en 2007, 8e rang), avec des ressources naturelles inégalées, une population de plus de 140 millions d'habitants, des compétences scientifiques et techniques parmi les plus avancées du monde, et une croissance économique forte depuis l'année 1999. La Russie est membre du club des pays les plus industrialisés, le G8.

Par son économie, la Russie se distingue par quatre caractéristiques majeures :

1.L'économie russe est une économie de transition ou du moins dont la transition s'achève, et qui reste encore marquée par son héritage soviétique ;

2.Elle tends vers l'économie de rente, s'étant majoritairement repliée sur l'exploitation des ressources naturelles (pétrole, gaz naturel et divers métaux) suite à l'effondrement de la production industrielle depuis la chute de l'URSS. Ceci avec les conséquences politiques et sociales qu'engendrent en général la prédominance de ces secteurs (corruption, inégalités) ;

3.C'est une économie qui souffre d'un vieillissement de sa population, du fait de déséquilibres démographiques apparus dès la fin de l'époque soviétique ;

4.C'est enfin une économie où l'État a joué et joue toujours un rôle

majeur - qu'il s'agisse du contrôle des principales entreprises du pays ou de la place préoccupante de la corruption (La Russie se place en 143e position, sur 179 territoires, sur la liste de la perception de la corruption par pays en 2007).

Entre 1999 et 2005, la Russie a connu une croissance économique moyenne supérieure à 6%. Grâce aux prix de plus en plus élevés de l'énergie qui assure une rente en devise, la demande intérieure se

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