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IV. Complétez le texte suivant à l’aide des prépositions ou des prépositions contractées :

sur – avec –à - sur –du – au – avec – pour – sur – sur - dans

........le plan politique, les chefs de direction s'inquiètent ........ raison de l'absence de vision et de

stratégie..... long terme qui caractérise la gouvernance du pays. Le Parlement canadien est un

cirque où les partis se concentrent ...........le jeu parlementaire et les tactiques.

Le Parti libéral, qui dirige le gouvernement minoritaire, est victime ............ chantage des partis

d'opposition (4,5 G$ de dépenses ont été ajoutées ......budget) et multiplie les ententes particulières

......... les provinces et les municipalités......... contrer sa baisse de popularité.

Le Parlement subit d'importantes forces centrifuges. Le Parti libéral s'appuie ....... l'Ontario et .......

les provinces de l'Atlantique, alors que le Parti conservateur trouve sa clientèle ..........l'Ouest

canadien et que le Bloc québécois, qui détient la majorité de la clientèle francophones du Québec,

veut détruire le pays. Pas étonnant que les citoyens soient désabusés.

Unité 6

Aucun investissement attrayant - que faire ?

Les taux d'intérêt semblent bas et les actions semblent dispendieuses à un moment où de toute évidence, l'économie mondiale ralentit. L'immobilier a procuré de tels rendements depuis 5 ans que l'on n'oserait pas acheter aujourd'hui pour fins d'investissement.

Mais aujourd'hui, acheter une maison pour l'habiter n'est pas une décision d'investissement, c'est une décision de consommation. Certains suggèrent d'acheter de l'or parce que les monnaies ne sont que du papier sans garantie solide pour les supporter. D'autres recommandent d'acheter des commodités comme le bois, l'acier, le cuivre et le nickel, mais leurs prix ont grimpé beaucoup depuis quelques années, et ce, même si les prix sont retombés pas mal depuis quelques mois. Acheter de l'art ? Même si c'était une bonne idée, il faut connaître ce marché. Un marché relativement désorganisé, où c'est chacun pour soi.

Acheter un chalet sur le bord d'un lac aurait été une fabuleuse idée il y a environ 10 ans. Je me souviens d'ailleurs que Tullio Cedraschi, président de CN Investments (caisse de retraite du CN) avait alors surpris tout le monde à la soirée des prévisions des analystes financiers en suggérant que le meilleur investissement à long terme serait un chalet sur le bord d'un lac au Québec. Ce fût drôle, mais M. Cedraschi ne faisait pas une farce. Qui aurait cru qu'il aurait raison à ce point

Ça ne nous avance pas beaucoup dans notre recherche d'investissements qui offrent de bons rendements potentiels ET un risque raisonnable. On se rend compte que si notre premier critère d'investissement est de maintenir un risque raisonnable, alors les choix sont très limités. Si un autre critère est la préservation du capital, alors l'éventail de possibilités devient très étroit. Par préservation du capital, j'entends que l'investissement a de fortes probabilités de procurer un rendement supérieur à 0% sur une période de 5 ans. Avant, un portefeuille diversifié d'actions de compagnies solides payées un prix raisonnable respecte ces deux critères. Mais pas aujourd'hui.

En effet, le risque n'est pas la volatilité du prix d'un titre en bourse au cours d'un trimestre. Le risque est qu'il se produise un scénario économique que l'ensemble des investisseurs n'avaient pas prévu et que ce soit un scénario négatif. La moitié du temps, ce risque est plutôt faible. Mais depuis quelques années le risque est particulièrement élevé dans les marchés boursiers.

Au niveau des obligations il y a certes un risque que les taux d'intérêt remontent, ce qui ferait baisser le prix d'obligations à long terme, par exemple de 10 ans, 20 ans ou 30 ans. Par contre, s'il s'agit d'obligations du gouvernement, les intérêts et le capital à échéance sont garantis. La préservation du capital est donc respectée. Et l'inflation, dites-vous? L'inflation a été autour des niveaux actuels depuis 200 ans à l'exception d'une quarantaine d'années, dont beaucoup étaient en temps de guerre. Tous les autres actifs que j'ai nommés ci-dessus seraient d'ailleurs négativement affectés par une période de déflation … sauf les obligations car elles seules offrent la garantie des intérêts ET du capital. En cas de crise de crédit et d'une déflation ou grande dépression, l'or agirait très probablement comme valeur refuge, mais tous les autres investissements offriraient des rendements très négatifs, incluant évidemment l'immobilier.

Il est donc sage et prudent d'investir une forte proportion de votre portefeuille en obligations avec des maturités diversifiées selon vos besoins futurs de liquidités et votre âge. Pour l'instant je choisirais exclusivement des obligations de pays ayant très peu de risque : le Canada, les États-Unis et les pays industrialisés d'Europe. Évitez les pays émergents et les obligations corporatives. (les fiducies de revenu n'offrent aucune garantie. Elles ne sont donc pas des titres à revenu fixe).

L'idée est d'acheter un actif qui procurera des revenus futurs. Ces revenus futurs peuvent être distribués annuellement (dividendes et intérêts) ou composés. L'effet des revenus composés est puissant et il peut s'effectuer avec des intérêts composés par le biais d'obligations à zéro coupon. Mais il se fait aussi par le biais d'actions ordinaires de compagnies qui réinvestissent leurs profits, augmentant ainsi la valeur des actions à long terme.

Dans cette perspective, il n'est pas grave qu'une compagnie ait une mauvaise année de profits, en autant que ses actifs préservent leur capacité à produire des revenus dans le futur. Notez que le terme « actifs » désigne autant des machines que des technologies ou même des dirigeants de qualité. Un bon investisseur ne se soucie donc pas trop du prix en bourse à court terme ni des mauvais trimestres.

Mais il doit absolument se soucier du prix qu'il paye pour ses actifs puisqu'ils généreront ses revenus dans le futur. Il doit se soucier des grandes décisions d'investissement et de gestion des dirigeants qui administrent pour lui (l'actionnaire) ses actifs. Quand les prix sont trop élevés, c'est-à-dire lorsque leur niveau est tel que même de bons actifs ne procureront qu'un rendement de 5%, alors il faut attendre. C'est le cas d'une compagnie ayant un ratio de 20 fois les profits et peu de perspectives de croissance.

Notez que si l'inflation annuelle demeure autour de 1%, le rendement d'une obligation à long terme n'est pas si pire. Lorsque les taux étaient à 12%, l'inflation était autour de 8%. Donc après les impôts de 50% (60% à l'époque en réalité), on obtenait 6%, et en enlevant l'inflation de 8% notre rendement en termes de pouvoir d'achat était de -2%. Aujourd'hui une obligation long terme du Québec rapporte autour de 5%. Donc 2,5% après impôts pour un rendement net après inflation de +1,5%. Cela sera vrai si l'inflation de l'année prochaine est de 1%. Il n'est donc pas si pire de se garantir ces taux pour une portion du portefeuille. Surtout que l'inflation pourrait même être négative…

LA LIBERATION 1 juillet 2005

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