- •Peinture живопись
- •Рабочая тетрадь студента
- •Table des matières
- •Introduction.
- •I. La peinture romaine.
- •II. La peinture byzantine.
- •III. La peinture romane.
- •IV. La peinture gothique.
- •V. La peinture du Moyen Âge.
- •L’origine et naissance du tableau.
- •Paris comme centre d’art.
- •Les premiers portraits.
- •VI. Renaissance.
- •VII. Manierisme.
- •VIII. 17e siècle.
- •1. Le baroque.
- •2. Le réalisme.
- •3. La peinture d’histoire.
- •1. Le rococo.
- •2. La rocaille.
- •3. Le classicisme.
- •1. Le romantisme.
- •2. Le réalisme.
- •3. L’impressionnisme.
- •5. Le divisionnisme.
- •6. Le postimpressionnisme.
- •1. Le cubisme.
- •L’art abstrait.
- •3. Le futurisme.
- •4. Le dadaïsme.
- •5. L’expressionnisme.
- •6. Le surréalisme.
- •Le surréalisme est-il soluble au musée ?
- •7. Le nouveau réalisme.
- •9. La figuration.
- •Tests Test 1.
- •Test 3.
- •1. Vocabulaire de la peinture.
- •2. Glossaire.
- •3. Vérifiez vos connaissances sur l’histoire de la peinture. Test.
- •I. La préhistoire : Aux origines de l’art.
- •II. L’Antiquité : l’Égypte, la Grèce et Rome.
- •III. Moyen-Âge: l’art du Haut Moyen-Âge , l’art roman et l’art gothique.
- •IV. Renaissance et Temps Modernes : l’art classique et l’art baroque.
- •V. Le 19e siècle : la naissance de l’art moderne.
- •VI. Le 20e siècle : Des avant-gardes à l’art contemporain
- •VII. À travers les âges.
- •4. Les peintres :
- •Les peintres du 19e siècle.
- •Les peintres du 20e siècle
5. L’expressionnisme.
L’expressionnisme est une tendance artistique, caractérisée par une vision émotionnelle et subjective du monde, qui s’affirme dans le premier quart du 20e siècle.
L’expérience vécue et le rapport individuel au monde, dans ce qu’ils ont de difficile, de tourmenté, de douleureux ou de tragique, sont au cœur de l’expressionnisme. La personnalité de l’artiste et sa vie y sont inséparable de l’œuvre, et les conventions esthétiques et sociales y sont défiées tant dans le choix des références culturelles (les « primitifs », l’art médiéval, les arts africains et océaniens, etc.) que dans l’élaboration d’un langage spontané, véhément et puissamment coloré. Essentiellement nordique, marqué par le romantisme et le symbolisme, l’expressionnisme est annoncé dès la fin du 19e siècle par Van Gogh, Munch, Ensor ou encore Toulouse Lautrec, puis il se développe en Allemagne.
En France, plus que la peinture haute en couleur et « heureuse » des fauves, parfois d’une intense expressivité (Vlaminck, Van Dongen), l’œuvre de Rouault prend une place importante dans l’expressionnisme. À côté de Rouault et de la période expressionniste de Fautrier, l’expressionnisme de Grommaire, de La Patellière et de Goerg présente des affinités avec le courant flamand ; mais plus fortes sont les œuvres de Soutine ou, pendant la Première Guerre mondiale, celles de Picasso, ou encore les sculptures de Zadkine et de Lipchitz.
Après la Seconde Guerre mondiale, la puissance de la vocation et de l’interprétation subjective (Fautrier) , la spontanéité et l’imagination (Dubuffet), la conjugaison de l’héritage expressionniste et de l’influence surréaliste, les recherches des peintres nordiques du mouvement Cobra1 caractérisent un expressionnisme multiforme et lyrique, souvent à la limite de l’abstraction, tandis que la figure humaine, déformée et torturée, est au centre de l’œuvre de l ‘Anglais Bacon, comme de certains peintres de la nouvelle figuration.
GDLF
L’expressionnisme abstrait américain et ses suites.
Aux États-Unis s’est constituée à partir des années 40 une école d’ «expressionnisme abstrait » qui tire notamment parti de l’automatisme surréaliste. Ses deux courants majeurs sont l’action painting (peinture gestuelle : Pollock, De Kooning, Franz Kline [1910-1962]), marquée par la vitesse d’exécution, et la colorfield (peinture du «champ coloré » : B.Newman, Rothko, Ad Reinhardt [1913-1967]) ; toutes deux tendent à abandonner le principe même d’une «composition » de la toile en recouvrant celle-ci d’un foisonnement de signes (Pollock) ou de plages de couleur qui semblent flotter dans l’espace (Rothko). De la volonté d’objectivité du second courant dérivent, dans les années 60, les grands formats de Morris Louis (1912-1962), Ellsworth Kelly (né en 1923), F. Stella, etc., dont le langage chromatique revient volontiers aux contours tranchés de la géométrie (facture hard edge, que prolongent les œuvres à trois dimensions de l’art minimal).
Des années 70 aux années 90, l’abstraction se signale notamment par de fines analyses portant sur la nature même du fait plastique (en France : Support/Surface).
LME
Devoirs.
1. Répondez aux questions.
1) Par quoi l’expressionnisme est-il caractérisé ?
2) Qu’est-ce qui distingue l’expressionnisme français ?
3) Quels en sont les représentants ?
Donnez les équivalents russes :
Appel
Dotremont
Ensor
Goerg
Jorn
Ellsworth Kelly
Franz Kline
De Kooning
Munch
Newman
Ad Reinhardt
GROMMAIRE Marcel, peintre, dessinateur et graveur français (1892-1971). Il étudia la peinture dans les académies libres1 de Montparnasse, admirant surtout Matisse et Lger. Il élabora un style personnel où transparaît une certaine influence du cubisme dans son souci d’établir des formes fortement architecturées et schématisées. Il chercha les rythmes vigoureux, recourut à une palette sombre et limitée, à dominante brune ou ocre, traitant sans pittoresque des thèmes d’inspiration populaire qui dénotent des préoccupations sociales et humanitaires (La Loterie foraine, 1923 ; La Guerre, 1925). L’expression grave qui s’en dégage ainsi que le canon trapu et rigide présentent des affinités avec l’expressionnisme belge. Il est aussi l’auteur de nombreux nus aux coloris denses, parfois plus chatoyants, de vues urbains d’une grande liberté formelle, de multiples gravures et de vastes compositions décoratives. Avec Lurçat, il contribua fortement au renouveau de la tapisserie.