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Syntaxe d une phrase complexe dans la langue francaise. Cинтаксис сложного предложения во французско - Абрамова И.Ф..doc
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24.05.2014
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Introduisez les subordonnées de conséquence par la locution conjonctive nécessaire:

1. La neige tombait … épaisse … on y voyait tout juste ŕ dix pas (Maupassant). 2. Le cerveau du malade était …affaibli …il prît conscience de ce qui se passait avec difficulté (Martin du Gard). 3. Il avançait peu ŕ peu, en parlant, poussant Jacques devant lui, … ils se trouvčrent bientôt prčs d’une des fenętres, seuls (Martin du Gard). 4. J’ai …songé ŕ elle…. j’ai fini par comprendre: cette fille-lŕ, c’est Manon Lescaut revenue (Maupassant). 5. Nous fűmes …stupéfaits …nous ne pouvions dire un mot (Maupassant). 6. Son pčre croyait qu’il couchait chez un camarade: et Jean payait sa chambre du prix de son déjeuner, …il ne déjeunait plus jamais (Aragon). 7. La chute d’Ursus était …longue et …large …il pűt s’y coucher sur un coffre oů étaient ses hardes (Hugo). 8. Elle était loyale…, ŕ cette minute, elle eűt été soulagée de pouvoir s’accuser ŕ son tour (Martin du Gard). 9. Elles n’avaient presque rien chez elles, …les fournisseurs venaient chez le consierge demander si vraiment on pouvait faire crédit (Aragon). 1O. Son désespoir fut …terrible …ses cheveux devinrent blancs en un mois (Maupassant).

Ex. 3

Traduisez en français ce qui suit:

1. Окна были открыты, так что шум улицы доносился до нас. 2. Река в этом месте была такой широкой, что ee берега еле виднелись. 3. Я так устала, что предпочитаю вечером остаться дома. 4. Она столько работала, что имеет право отдохнуть теперь.5. Девушка была до такой степени взволнована, что не нашлась, что сказать. 6. Он вчера так поздно лег, что я сомневаюсь, встал ли он. 7. Мы не застали его дома, так что потеряли весь вечер. 8. Я был так очарован виденным, что в этот же вечер написал письмо отцу, чтобы поделиться с ним моими впечатлениями. 9. Он меня так просил, что я не смог отказать ему. 10. Он слишком слаб после болезни, чтобы поручить ему это. 11. В комнате было так темно, что он в нерешительности остановился на пороге. 12. Так ли она близорука, что она никого не узнает. 13. У нас столько книг, что мы не знаем, куда их ставить. 14. Достаточно ли хорошо ты ее знаешь, чтобы я могла ей доверить своего ребенка?

Subordonnée circonstancielle de but (proposition finale)

Les subordonnées circonstancielles de but se rapprochent des subordonnées de conséquence: le but suppose une conséquence qui n’est pas encore réalisée, qui est encore ŕ atteindre. Le verbe d’une subordonnée de but est toujours au subjonctif.

Les subordonnées de but sont introduites ŕ l’aide des locutions conjonctives de sorte que, de maničre que, de façon que, suivies du subjonctif et surtout par les conjonctions pour que et afin que, qui expriment plus nettement le but:

Je te l’ai donc envoyé pour que tu lui apprennes convenablement ma mort et son sort ŕ venir.

(Balzac)

Jean Valjean le soutenait de façon que la poitrine ne fűt pas gęnée.

(Hugo)

Les subordonnées circonstancielles de but sont généralement remplacées, si leur sujet est le męme que celui de la principale, par des compléments circonstanciels correspondants, exprimés par des infinitifs, introduits par pour, afin de, en vue de, de peur de, de crainte de, etc.:

Prenons le métro afin que nous ne les fassions pas attendre.

Prenons le métro afin de ne pas les faire attendre.

Pour que, afin que marquent le but qu’on se propose ou qu’on a ŕ atteindre; pour que est d’un usage plus courant, afin que appartient plutôt ŕ la langue littéraire:

Toute sa vie était organisée avec soin pour qu’aucun soir ne demeurât vacant.

(Mauriac)

Je répéterai sans cesse les męmes choses en d’autres termes, afin que nous soyons bien d’accord.

(Stendhal)

De peur que, de crainte que s’emploient quand il s’agit de quelque chose que l’on veut éviter; c’est ŕ dire qu’elles remplacent pour que introduisant une subordonnée finale négative, le sens propre des mots peur, crainte étant plus ou moins éfacé. Le verbe de la subordonnée dans ce cas est généralement accompagné du ne explétif:

De peur que tu ne rompe ta corde, je vais t’enfermer dans l’étable, et tu y resteras toujours.

(Daudet)

Meaulnes, caché derričre les sapins, de crainte qu’on ne l’aperçut, examinait le désordre du lieu.

(Alain-Fournier)

Que ŕ valeur finale s’emploie dans le discours direct aprčs une principale impérative:

Jeanne! Peut-on ętre sauvage ŕ ce point! Venez qu’on vous gronde!

(France)

Histoire de apporte une nuance familičre:

Il n’y avait qu’Andrée qui lui tînt conversation, histoire de se faire raconter les avantures de Mademoiselle.

(Aragon)

A dessein de, dans le dessein de, dans l’intention de, dans le but de soulignent le projet prévu:

Dans le dessein de prendre le «Manuel» d’Ottfried Muller, M. Bergeret quitte le fauteil.

(France)

cette fois il ne l’avait fait que dans le but d’exaspérer son frčre.

(Montherlant)

Ex. 1

Dans les phrases suivantes relevez les différents moyens d’exprimer le but. Notez l’emploi du mode et du temps dans la subordonnée. Traduisez les phrases en russe.

1. Dans le coin oů je me rendais compte qu’on m’avait oublié, je faisais mon possible pour qu’aucun bruit ne vînt rappeler ma présence (Benoit). 2. Mme Verdurin tenait ŕ garder en évidence les cadeaux que les fidčles avaient l’habitude de lui faire de temps en temps, afin que les donateurs eussent le plaisir de les reconnaître quand ils venaient (Proust). 3. Elle ne discutait jamais avec sa mčre et la taquinait peu, de crainte que cela ne tournât ŕ la dispute (Hériat). 4. Elle ne pouvait pas articuler un son. Pour que, du moins, il ne se méprît pas sur son silence, avec toute l’énergie qui lui restait, elle secoua négativement la tęte (Martin du Gard). 5. Le compagnon veut le mener sur les pas de deux hommes sortis de la maison, que Théodore voie ŕ quoi ils travaillent (Aragon). 6. Depuis dix-sept ans il remplissait la fonction d’économe au lycée de Refend sans qu’on lui connűt une seule colčre, une seule parole d’amertume. Afin qu’on lui sourît, il souriait lui-męme (Green). 7. Ayant marché toute la nuit, sans s’arręter, de peur d’ętre surpris par l’ardeur du jour, le vieillard découvrit dans la clarté de l’aurore, la blanche Kymée, sa patrie (France). 8. L’amiral s’avança męme dans la nuit et me regarda attentivement pour voir ce que j’éprouvais ŕ mesure qu’il me parlait. Mais j’étais trop interdit pour lui répondre (de Vigny). 9. Quand Victor eut dix ans, on se disputa ferme ŕ la maison parce que Jeanne l’aurait bien envoyé au catéchisme, histoire de lui faire faire sa communion, comme aux autres, mais le chauffeur criait que c’était une honte et qu’il la quitterait, si elle faisait ça ŕ son gosse (Aragon). 10. Zamora se croyait le rival de Picasso, et cela l’avait jeté au dadaďsme, histoire de le dépasser (Aragon).

Ex. 2