- •Федеральное агентство по образованию
- •Table des matières
- •Compte-rendu
- •Tableau comparatif
- •2. Structure du résumé
- •2.1. Itroduction
- •Générique
- •Formules
- •Organisation du paragraphe
- •Termes d’articulation
- •Présentation des démarches de l’auteur
- •3. Conseils pratiques pour écrire le résumé
- •II. Textes pour l’entraînement
- •1. Devoirs
- •2. Textes Entre Washington et Israël, une alliance sans faille
- •I. Trouvez les équivalents russes des mots et des expressions suivants. Faites-les entrer dans des phrases:
- •V. Remplacez les tournures explicatives par une subordonnée:
- •VI. Repondez aux questions:
- •Kosovo (Serbie) – Pavarësi
- •I. Trouvez les équivalents russes des mots et des expressions suivants. Faites-les entrer dans des phrases:
- •V. Transformez les tournures explicatives par une subordonnée de cause.
- •VI. Repondez aux questions:
- •50 % Des Français opposés à l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne
- •I. Trouvez les équivalents russes des mots et des expressions suivants. Faites-les entrer dans des phrases:
- •I. Trouvez les équivalents russes des mots et des expressions suivants. Faites-les entrer dans des phrases:
- •I. Trouvez les équivalents russes des mots et des expressions suivants. Faites-les entrer dans des phrases:
- •II. Trouvez des équivalents des mots et des expressions ci-dessous:
- •III. Trouvez les contraires des expressions ci-dessous:
- •IV. Associez les substantifs aux adjectifs:
- •V. Complétez les phrases par les prépositions et les articles qui conviennent.
- •VI. Répondez aux questions d’après le texte.
- •Enjeux du voyage de Nicolas Sarkozy en Afrique
- •I. Trouvez les équivalents russes des mots et des expressions suivants. Faites-les entrer dans des phrases:
- •II. Trouvez des équivalents des mots et des expressions ci-dessous:
- •III. Trouvez les contraires des expresionss ci-dessous:
- •IV. Associez les substantifs aux adjectifs:
- •V. Complétez les phrases par les prépositions et les articles qui conviennent.
- •VI. Répondez aux questions d’après le texte.
- •Dans la crise, Sarkozy garde la confiance de son camp
- •I. Trouvez les équivalents russes des mots et des expressions suivants. Faites-les entrer dans des phrases:
- •II. Trouvez les synonymes des mots et des expressions ci-dessous:
- •VII. Répondez aux questions d’après le texte.
- •Que veulent les terroristes?
- •I. Trouvez les équivalents russes des mots et des expressions suivants. Faites-les entrer dans des phrases:
- •II. Trouvez des équivalents des mots et des expressions ci-dessous:
- •I. Trouvez les équivalents russes des mots et des expressions suivants. Faites-les entrer dans des phrases:
- •II. Trouvez des équivalentss des mots et des expressions en italique:
- •III. Trouvez les contraires des expresionss ci-dessous:
- •IV. Associez les substantifs aux adjectifs:
- •V. Faites l’accord du participe passé.
- •VI. Répondez aux questions:
- •Un bilan contesté de la politique de l'immigration en France
- •I. Trouvez les équivalents russes des mots et des expressions suivants. Faites-les entrer dans des phrases:
- •II. Trouvez des équivalents des mots et des expressions en italique:
- •III. Trouvez les contraires des expressions ci-dessous:
- •IV. Associez les substantifs aux adjectifs:
- •V. Complétez les phrases par «qui» ou «que», expliquez leur rôle syntaxique.
- •VI. Répondez aux questions.
- •El Salvador: des guérilleros au pouvoir
- •I. Trouvez les équivalents russes des mots et des expressions suivants. Faites-les entrer dans des phrases:
- •II. Trouvez des équivalents neutres:
- •III. Remplacez les expressions ci-dessous par les contraires:
- •IV. Associez les substantifs aux adjectifs:
- •V. Remplacez les points par les prépositions et les articles qui conviennent.
- •VI. Répondez aux questions:
- •La France dans l'Otan: le choix de la responsabilité
- •I. Trouvez les équivalents russes des mots et des expressions suivants. Faites-les entrer dans des phrases:
- •II. A. Reformulez; b. Trouvez des équivalents neutres des locutions suivantes:
- •III. Associez les substantifs aux adjectifs:
- •IV. Remplacez par les affirmations et inversement:
- •V. Remplacez les mots et expressions par une subordonnée de cause:
- •VI. Repondez aux questions:
- •A quoi sert l’otan?
- •I. Trouvez les équivalents russes des mots et des expressions suivants. Faites-les entrer dans des phrases:
- •II. Trouvez des équivalents neutres:
- •III. Trouvez les contraires:
- •IV. Associez les substantifs aux adjectifs:
- •V. Remplacez les points par les prépositions et les articles qui conviennent.
- •VI. Répondez aux questions:
- •Moyen-Orient et Afrique du Nord. Les défenseurs des droits humains ont besoin d’une protection étoffée et de meilleures garanties
- •I. Trouvez les équivalents russes des mots et des expressions suivants. Faites-les entrer dans des phrases:
- •II. Reformulez; b. Trouvez des équivalents neutres des locutions suivantes:
- •III. Associez les substantifs aux adjectifs:
- •IV. Rempacez la forme négative par la forme affirmative et inversement.
- •V. Transformez les propositions subordonnées en tournures explicatives.
- •VI. Répondez aux questions:
- •De quoi la Palestine est-elle le nom?
- •I. Trouvez les équivalents russes des mots et des expressions suivants. Faites-les entrer dans des phrases:
- •II. Trouvez des équivalents des mots et des expressions ci-dessous:
- •III. Trouvez les contraires des expressions ci-dessous:
- •IV. Associez les substantifs aux adjectifs:
- •V. Complétez les phrases par les prépositions et les articles qui conviennent.
- •VI. Mettez les verbes donnés entre parenthèses au passé simple.
- •VII. Répondez aux questions:
- •Valeurs et identité européennes
- •I. Trouvez les équivalents russes des mots et des expressions suivants. Faites-les entrer dans des phrases:
- •II. A, c. Reformulez; b. Trouvez des équivalents neutres des locutions suivantes:
- •III. Associez les substantifs aux adjectifs:
- •IV. Remplacez par les affirmations et inversement:
- •V. Précisez le sens des conjonctions:
- •VI. Répondez aux questions:
- •Работа с публицистическим текстом
VI. Repondez aux questions:
1) Quelle est l’histoire de la participation de la France dans le commandement militaire de l'Otan?
2) Quelle est l’atttude d’Alliot-Marie envers la réintégration dans le commandement militaire?
3) Combien de réalités sont rappelés par Alliot-Marie?
4) En quoi consiste la première réalité? Quelles sont les causes de l’abandon par le général de Gaulle du commandement militaire de l'Otan en 1966? Pourquoi Nicolas Sarcozy veut-il rejoindre le commandement militaire en 2009?
5) En quoi consiste la deuxième réalité? Quel part la France prend-t-elle comme membre de l’Otan? En quoi Alliot-Marie y voit-elle le paradoxe?
6) En quoi consiste la troisième réalité? Est-ce que la France comme pays-membre de l’Otan est obligé de soumettre à la volonté de ses aillés?
7) Que signifie la présence de la France au sein du commandement militaire pour la France? Et pour l’Otan?
8) Pourquoi faut-il redéfinir les missions de l’Otan? Quelles sont les deux missions principales de l’Otan du XXI siècle?
9) Que signifie pour la France la réintégration dans le commandement militaire de l'Otan?
A quoi sert l’otan?
Monsieur Nicolas Sarkozy voulait que sa présidence marque la rupture avec un «modèle social français» auquel la faillite du capitalisme financier à la mode américaine vient de rendre des couleurs. A-t-il alors résolu d’en finir avec une autre tradition française, celle de l’indépendance nationale? Bien qu’il n’ait jamais évoqué une telle «rupture» au cours de sa campagne électorale, et qu’il ait ensuite conditionné un retour de la France dans le commandement intégré de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN) à un renforcement de la défense européenne, M.Sarkozy a néanmoins annoncé que la décision du général de Gaulle avait vécu.
Il y a quarante-trois ans, le fondateur de la Ve République quitta le commandement intégré de l’Organisation à une époque où, pourtant, l’Union soviétique maintenait sous sa férule plusieurs pays d’Europe. On peut donc se demander pour quel motif — ou en vue de quelles guerres — la France devrait faire machine arrière aujourd’hui que le pacte de Varsovie n’existe plus et que nombre de ses anciens membres (Pologne, Hongrie, Roumanie, etc.) ont rejoint l’Union européenne et l’Alliance atlantique.
S’agit-il de caser huit cents officiers tricolores à Norfolk, en Virginie, dans le quartier général de l’OTAN? De complaire à des industriels de l’armement, amis de M.Sarkozy, qui escomptent qu’un retour de la France dans le rang leur permettra de vendre davantage d’équipements militaires? De convaincre les Américains que, Paris ayant cessé de faire bande à part, ils pourraient autoriser M.Sarkozy à devenir un des prescripteurs de leur cercle d’influence? Plus vraisemblablement, l’Elysée espère tirer parti de la sympathie qu’inspire le nouveau président des Etats-Unis pour tordre le cou à une impardonnable exception française. Celle qui, au moment de la guerre d’Irak, vit Paris se dresser contre tous les docteurs Folamour du «choc des civilisations». Au grand dam de bien des partisans actuels de M.Sarkozy — dont M.Bernard Kouchner, son ministre des affaires étrangères.
La plupart des Etats membres de l’Organisation des Nations unies (ONU) n’appartiennent ni à l’OTAN ni à l’Union européenne; six des pays membres de l’Union ne font pas davantage partie de l’OTAN (Autriche, Chypre, Finlande, Irlande, Malte et Suède). Toutefois, une confusion tend à s’installer entre les trois structures. Elle vise à étendre le périmètre géographique de l’organisation militaire et à lui confier des missions de «stabilisation» qui excèdent largement ses talents et sa juridiction.
Invoquant la transformation de la planète en une «terre sans frontières», une courte majorité de députés européens (deux cent quatre-vingt-treize voix contre deux cent quatre-vingt-trois) vient ainsi de réclamer, le 19 février, que dans «des domaines tels que le terrorisme international (...), la criminalité organisée, les cybermenaces, la dégradation de l’environnement, les catastrophes naturelles et autres», un «partenariat encore plus étroit» se noue entre l’Union européenne et l’OTAN. Sous forme d’élégante métaphore, l’exposé des motifs précise que, «sans dimension militaire, l’Union n’est qu’un chien qui aboie mais ne mord pas».
Décidément désireux de ne nous épargner aucune ficelle, les députés atlantistes adossent leur propos à un rappel des «heures sombres de notre histoire», de Hitler, de Munich, sans oublier de citer quelques lignes d’«Elie Wiesel, survivant de l’Holocauste». «N’aimerions-nous pas que quelqu’un vienne à notre secours quand nous pleurons?», plaident-ils alors. Sécher les larmes des civils n’a pourtant jamais constitué le talent principal des officiers américains. Ni lors de la guerre du Kosovo, ni lors de celle d’Irak, conduites en violation de la Charte des Nations unies. Mais il est vrai que, pour les parlementaires européens en question, nombre d’Etats membres de l’ONU ont le tort de se référer à la «doctrine du non-alignement, héritée de l’époque de la guerre froide, [ce qui] fragilise l’alliance des démocraties»...
On l’a compris, la «future défense collective de l’Europe» à laquelle s’est rallié le chef de l’Etat français s’organisera uniquement dans le giron de l’Alliance atlantique. Mêlant missions civiles et militaires, elle n’hésitera pas à se déployer très loin de l’ancien «rideau de fer», jusqu’aux confins du Pakistan. A l’intérieur même du parti de M.Sarkozy, deux anciens premiers ministres, MM.Alain Juppé et Dominique de Villepin, se sont inquiétés d’une telle orientation. C’est dire le danger du tournant qu’elle signale.
Sèrge Halimi
Le Monde diplomatique
mars 2009