§ 3. Le jeu consiste à composer cinq dialogues improvisés.

Premier dialogue entre un professeur et un étudiant : le professeur reproche à l'étudiant les lacunes dans ses connaissances du lexique des paragraphes étudiés. Il lui pose des questions sur ce lexique pour le con­trôler. L'étudiant explique ces lacunes en prétextant une maladie, les ho­raires surchargés, etc.

Deuxième dialogue entre le doyen et le chef du groupe. Le doyen reproche aux étudiants d'avoir manqué massivement un cours, le chef du groupe donne les raisons de cette absence.

Troisième dialogue: un étudiant fort raconte à son professeur sa ma­nière de travailler la langue. Le professeur lui fait part de ses souvenirs, sa manière du perfectionnement de la langue ; il se souvient des conseils que lui avaient donnés ses professeurs à lui quand il était étudiant. Son interlocuteur manifeste un grand intérêt à ce que lui dit le professeur, il a l'intention d'utiliser dans ses études la manière de travailler de ce­lui-là.

Quatrième dialogue: une institutrice de l'école secondaire pose des questions à son ancien élève qui fait maintenant ses études à l'institut des langues étrangères. L'institutrice s'intéresse à l'organisation des étu­des à l'institut, aux lacunes dans les connaissances de son élève qui se sont fait sentir à l'institut.

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C inquième dialogue: un étudiant de l'institut des langues étrangèrespose des questions à son ancienne institutrice d'école: 1) sur la vie à • l'école depuis qu'il n'y fait plus ses études; 2) sur les problèmes profes­sionnels en tant que futur instituteur d'école.

JEU PROFESSIONNEL

Scénario

§ 4. SITUATION : réunion d'un groupe d'étudiants de deuxième an­née provoquée par les reproches du doyen adressés au groupe. Pas tous les membres de ce groupe travaillent comme il faut. Le but de cette réunion est de faire comprendre à ces étudiants que leur manque de zèle gâche leur propre vie et empêche les autres de travailler.

Participants au jeu et leurs caractéristiques :

1. Dirigeant du jeu—chef monitrice du groupe. C'est une étudian­ te modeste et intelligente. Elle essaie toujours de comprendre les raison­ nements de ses camarades, ne leur pose jamais de questions indiscrètes. D'autre part, elle tâche de convaincre les étudiants paresseux de la né­ cessité de travailler ferme.

2. Un étudiant très assidu qui fait toujours tous les devoirs avec soin, qui ne manque jamais les cours, qui croit qu'il n'y a qu'une so­ lution à chaque problème complexe de la vie humaine. Il ne se laisse pas convaincre par les arguments des autres étudiants surtout de ceux qu'il croit paresseux ou qui le sont en vérité.

3. Professeur de phonétique, responsable du groupe. C'est une dame âgée qui manifeste une sollicitude presque maternelle à l'égard de tous ses étudiants, les considère comme des enfants. Elle essaie de toutes ses forces de convaincre les étudiants faibles de la nécessité de fréquenter tous les cours, de faire avec soin tous les devoirs mais sa bonté l'emporte sur tous les autres sentiments. Elle se laisse facilement persuader par les paresseux et en est souvent désolée.

4. Professeur de lexique, invitée spécialement à la réunion parce que ses reproches aux paresseux sont les plus sérieux. C'est une jeune femme très élégante qui travaille elle-même beaucoup, dont les leçons sont toujours très bien préparées. A cause de cela et à cause d'un certain maximalisme dû à sa jeunesse elle est intransigeante et ne veut pas com­ prendre les raisonnements des paresseux. Elle sait que son autorité est grande grâce à sa bonne connaissance du français et à son enthousiasme professionnel. Elle croit qu'elle n'a qu'à citer en exemple sa propre ma­ nière de travailler pour convaincre les élèves faibles.

5. Etudiant qui habite au foyer. Il est habitant d'une autre ville et vit loin des soins de ses parents. Il fait ses études assez bien mais le niveau de ses connaissances est assez bas par rapport à celui de ses ca­ marades. Il est souvent dérangé au foyer quand il se prépare au cours, il doit faire beaucoup d'efforts pour être parmi les bons élèves du groupe.

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II est cité comme exemple à suivre et par les professeurs et par les meil­leurs élèves du groupe pour convaincre les paresseux.

6. Bonne étudiante qui travaille bien mais qui a de petites lacunes dans ses connaissances. Ces lacunes sont dues à sa paresse qu'elle sait rependant surmonter. Elle a une très bonne famille qui l'aide à surmon­ ter les difficultés et tous les moments difficiles de sa vie. La fille s'en rend très bien compte. Elle ne peut pas s'imaginer la possibilité de vivre indépendamment de sa famille; selon elle cela mène aux échecs dans les études.

7. Etudiant brillant, très doué et très assidu. Premièrement, il s'inté­ resse beaucoup aux matières qu'on lui enseigne, à la langue et à la lin­ guistique surtout, c'est pourquoi il ne peut pas comprendre les cours man­ ques et les devoirs non préparés par ses camarades. Il est fils unique d'une femme âgée et très malade dont l'état physique dépend en grande mesure des soins de son fils. Les arguments de cet étudiant sont ceux d'une personne adulte, beaucoup de problèmes qui préoccupent ses cama­ rades lui semblent enfantins.

8. Etudiante paresseuse qui explique elle-même ses mauvaises connais­ sances par le fait qu'elle n'est pas comprise et soutenue par sa famille. Elle tient à vivre indépendamment de ses parents et croit que cela pour­ rait changer quelque chose dans ses succès estudiantins. Ses arguments sont plutôt enfantins, par exemple, que son chien l'empêche de préparer les devoirs, etc.

9. Etudiante faible qui est tout simplement paresseuse et gâtée par ses parents qui l'adorent. Elle est très jolie et probablement le désir de plaire à tout le monde l'empêche de travailler comme il faut. Cependant elle est assez vaniteuse et pas indifférente aux succès dans ses études. Elle tâche d'attirer l'attention de tout le monde sur les petits succès qu'elle a eus dans ses études ce qui provoque l'indignation de quelques uns de ses camarades et des professeurs, surtout du professeur de lexique.

10. Etudiant faible dont l'insuccès est dû plutôt à ce qu'il s'intéresse à des problèmes trop complexes pour, un étudiant de la deuxième année (linguistiques, philosophiques, etc.). Cet intérêt lui prend beaucoup de temps et de forces. Il croit que les exercices de tous les jours (grammaticaux, phonétiques, lexicaux) sont inutiles et même indignes d'un futur linguiste. A la suite de cette conviction, de cette façon de se conduire il est par­ mi les plus faibles du groupe. Dans cette discussion il tient à assurer tout le monde que l'institut doit former un savant dès le début de ses études.

JEU DE RÔLE

§ 5. Le groupe est divisé en deux parties. Cinq étudiants jouent le rôle des étudiants français venus en URSS comme stagiaires, les cinq autres — celui des étudiants soviétiques. Dans leur conversation il est question du rôle des mass-média dans la vie des gens, surtout des jeunes. On se pose des questions les uns aux autres sur le rôle de la radio, de

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la télévision dans la vie de chacun, sur la quantité des chaînes à la té­lévision en France et en URSS, sur les émissions préférées (chacun expli­que les raisons de ses préférences), sur les dernières nouvelles parues dans les journaux soviétiques et français, sur les revues auxquelles on est abonné, sur ce qu'on lit de préférence dans les journaux, etc.

§ 6. Première scène: Avec six participants. Trois d'entre eux parlent des avantages de la vie dans une grande ville et des inconvénients de la vie à la campagne, les trois autres prouvent le contraire. Chacun avance des arguments pour soutenir son opinion. Cette scène doit avoir la forme d'une discussion.

Deuxième scène: Trois étudiants jouent le rôle des habitants d'un petit village qui ont visité pour la première fois une grande ville. Un est émerveillé de ce qu'il a vu, le deuxième — ahuri, le troisième — étonné. Les autres étudiants du groupe représentent les habitants du village qui n'ont jamais quitté pour des raisons différentes leur village. Ils posent beaucoup de questions à ceux qui reviennent de la ville. (En jouant cette scène les étudiants doivent essayer de montrer les caractères différents, les intérêts personnels de ces gens en posant des questions de nature dif­férente).