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Багдасарян 3.doc
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Questionnaire à partir du texte

1. Décrivez avec tous les détails possibles le commencement de la promenade du père et du fils. 2. Le petit garçon, que voyait-il dans le paysage qui les entourait ? A quoi pensait-il en regardant le torrent ? 3. Et le père, à quoi songeait-il au même moment? Pourquoi? 4. Le père, comment se conduisait-il d'habitude pendant des promenades pa­reilles? 5. Qu'y avait-il d'insolite dans le comportement du père lors de cette promenade? 6. Quel est le rôle de l'épisode qui a eu lieu près du tronc d'arbre dans le développement des idées du texte? Peut-on sentir quelque chose de tragique qui va suivre ce moment de la vie de ces gens? Grâce à quoi? 7. Le père, qu'avait-il en vue quand il a dit: «Ça y est, je m'en doutais.»? 8. L'auteur répète deux fois que le père ser­rait très fort la main du garçon. Quel est le rôle de ce geste? 9. Pour­quoi l'homme et le petit garçon sont-ils allés chez madame Bufferand ? Dites sa réaction à leur apparition. 10. Quels sentiments éprouvait le père quand il faisait ses adieux à son fils? 11. Par quoi expliquer l'atti­tude de madame Bufferand envers le garçon après le départ du père? 12. Le petit garçon que faisait-il le lendemain? 13. Les deux dames de quoi parlaient-elles? 14. Qu'a compris le petit garçon de leur conversa­tion? 15. Grâce à quoi peut-on sentir qu'il s'agit dans ce texte d'un homme qui participe à la Résistance? 16. Reproduisez la première partie du texte^ du point de vue de l'homme qui écrit une lettre à sa femme ; la deuxième partie — du point de vue de madame Bufferand qui parle de cette histoire à sa voisine.

Le lendemain, il était en train de jouer avec les cubes, il entendit madame Bufferand qui parlait dans la salle à manger. Les cubes devaient représenter le portrait d'un monsieur avec une collerette et un chapeau à plume. Il manquait encore l'oeil et le chapeau. Le petit garçon se le­va et mit son oreille contre le trou de la serrure, qui était juste à sa hauteur en se hissant sur la pointe des pieds. Il n'entendait pas très bien parce que les dames ne parlaient pas tout haut, elles chuchotaient. Madame Bufferand parlait de la gare. Oui, disait-elle, oui, lui aussi : il cherchait à apercevoir sa femme dans un compartiment, ils l'ont reconnu. Grands dieux, dit l'autre dame, il n'avait donc pas pu s'empêcher... Non, dit madame Bufferand, il n'a pas pu, qui donc aurait pu? Il di­sait tout le temps «c'est ma faute, c'est ma faute!» Et puis on parla de lui, le petit garçon. Heureusement, disait la dame, heureusement que madame Bufferand était là. Madame Bufferand répondit des mots, mais quelque chose mouillait son chuchotement et on ne pouvait pas com­prendre.

Le petit garçon retourna vers son jeu de cubes. Il s'assit par terre et chercha celui avec un œil. Il pleurait silencieusement, les larmes coulaient et il ne pouvait pas les retenir.

D'après Vercors, Ce jour-là 226