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Багдасарян 4.doc
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III. Autour du thème

Textes complémentaires

1. a) Faites une lecture rapide des trois textes complémentaires et dégagez le thème qui les réunit ;

  1. Lisez attentivement le deuxième texte, donnez-lui un titre et relevez les phrases qui reflètent le mieux ses idées directrices ;

  2. Ecoutez l'enregistrement du troisième texte. Inventez des questions sur ce texte de sorte que les réponses reflètent son contenu et ses idées directrices :

1. Enquête en classe (en espagne)

— Quelle est votre idée sur la chanson française? D'après ce que vous en connaissez, comment la définissez-vous?

Les réponses à cette question ont enregistré une impression presque unanime : la chanson française apparaît lente, mélodique.

La recherche des causes de cette « image » de la chanson française en Espagne est multiple :

  • les médias ne diffusent pas d'échantillons de la musique française, ce n'est que depuis très peu de temps que dans certains programmes « jeunes » de la T. V. espagnole on peut voir des groupes tels que « Télé­ phone » ;

  • sur le plan pédagogique, certaines méthodes utilisées dans l'ensei­ gnement primaire ont choisi de présenter des chansons traditionnelles corn­ ée unique échantillon de la chanson française. On a proposé d'écouter des chansons françaises aux écoliers espagnols. Tout de suite ils ont réagi

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en demandant un groupe espagnol. On leur a répondu qu'il était toujours intéressant de découvrir quelque chose de nouveau et on a mis « La fille aux bas nylon» de Julien Clerc qui a provoqué des réactions très spon-tannées du type «mais ce n'est pas mal!», «ce n'était pas ça ce qu'on écoutait à l'école». Désormais, ils se précipitent chaque jour à la salle de français pour pouvoir écouter des groupes de chanteurs différents pen­dant les premières minutes.

D'après Le français dans le monde 2.

Or, quelques minutes à peine après que le petit pianiste avait com­mencé de jouer chez Mme Verdurin, tout d'un coup, après une note hau­te longuement tenue pendant deux mesures, il vit approcher, s'échappant de sous cette sonorité comme un rideau sonore, la phrase aérienne et odo­rante qu'il aimait. Et elle était si particulière, elle avait un charme si individuel et qu'aucun autre n'aurait pu remplacer, que ce fut pour Swann comme s'il eût rencontré dans un salon ami une personne qu'il avait ad­mirée dans la rue et désespérait de jamais retrouver. A la fin elle s'éloi­gna, laissant sur le visage de Swann le reflet de son sourire. Mais main­tenant il pouvait demander le nom de son inconnue (on lui dit que c'était l'andante de la «Sonate pour piano et violon» de Vinteuil), il la tenait, il pourrait l'avoir chez lui aussi souvent qu'il voudrait, essayer d'apprendre son langage et son secret.

Aussi quand le pianiste eut fini, Swann s'approche-t-il de lui pour lui exprimer une reconnaissance dont la vivacité plut beaucoup à Mme Ver­durin.

— Quel charmeur, n'est-ce pas, dit-elle à Swann ; comprend-il assez, sa sonate? Vous ne saviez pas que le piano pouvait atteindre à ça. C'est tout, excepté du piano, ma parole ! Chaque fois j'y suis reprise, je crois entendre un orchestre. C'est même plus beau que l'orchestre, plus complet.

Le jeune pianiste s'inclina, et, souriant, soulignant les mots comme s'il avait fait un trait d'esprit :

— Vous êtes très indulgente pour moi, dit-il.

D'après M. Proust, A la recherche temps perdu