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3. Le futurisme.

Né en 1909 avec le premier « Manifeste du futurisme », publié à Paris par le poète Marinetti, ce mouvement donne, à partir de l’Italie, une impulsion décisive à l’art du 20e siècle. Sa production théorique est très importante, recouvrant les arts plastiques ( Manifeste des peintres futuristes  et  Manifeste technique de la peinture futuriste, de 1910, par Balla, Boccioni, Carrà, Russolo et Severini ;  Manifeste technique de la sculpture futuriste, de 1912, par Boccioni), l’architecture ( Manifeste de l’architecture futuriste, 1914, par Sant’Elia), la poésie, la musique, le cinéma, le théâtre et la politique. Les idées majeures en sont le rejet du culte du passé (si puissant en Italie) et l’exaltation d’un monde moderne (la rue, l’usine, la machine, la vitesse et aussi la violence) porteur du futur. Les peintres puisent leurs thèmes dans la civilisation urbaine (en éliminant progressivement tout populisme et tout symbolisme) et adoptent la technique divisionniste héritée du néo-impressionnisme ainsi que des structures formelles inspirées du cubisme ; à partir de ces prémisses, la recherche du mouvement, de la simultanéité, de la « sensation dynamique » et des « lignes-forces » détremine un art synthétique et abstrait (qui n’est pas sans rapport avec certaines recherches de Delaunay, Duchamp, Picabia ou Léger).

Produit de l’essor de l’Italie au début du 2oe siècle, le futurisme en a les contradictions ; ses révoltes et ses aspirations anarchisantes, son goût de l’action se transforment en glorification du nationalisme et de la guerre, puis, au moins pour Marinetti, en adhésion au fascisme. Désagrégé par la Premère Guerre mondiale, le mouvement se prolonge néanmoins dans un « second futurisme » (de la fin de la guerre aux années 30), qui assimile, avec Enrico Prampolini, Fortunato Depero, Luigi Colombo (dit Fillia) ou Vittorio Tommasini (dit Farfa), certaines données du purisme et de l’abstraction géométrique, puis du surréalisme.

Le futurisme russe.

Dans les années 10, le futurisme italien pénètre dans l’avant-garde russe, opposé au réalisme naturaliste hérité des Ambulants et au symbolisme des mouvements « le Monde de l’Art » et « la Rose bleue ». Dans leur contexte propre, les futuristes russes multiplient les manifestes (« Gifle au goût du public », 1912-13), participent à des expositions et présentent des spectacles (V. Maïakovski ; « Tragédie », de Maïakovski, et l’opéra la « Victoire sur le soleil », de M. Matiouchine, de V. Khlebnikov, A. Kroutchenykh et Malevitch, à Saint-Petersbourg, en 1913). La peinture des futuristes russes est marquée par le néoprimitivisme et l’influence cubiste (Gontcharova, Malevitch, Tatline), et aboutit à des recherches abstraites où les apports du futurisme italien se mêlent à ceux du cubisme (« rayonnisme » de Larionov et de Gontcharova, « cubo-futurisme » de Malevitch, d’Olga Rozanova et de Pougny, « contre-reliefs » de Tatline).

Le cubo-futurisme.

Mouvement pictural russe qui fit, à partir de 1912, une synthèse des principes cubistes (décomposition et géométrisation de l’objet), futuristes (dynamisme des plans et des lignes) et néoprimitivistes (schématisme et naïveté). Les principaux représentants du cubo-futurisme sont Tatline, Malevitch (Matin au village après la tempête de neige, 1912), O. Rozanova, A. Exter, L. Popova.

Devoirs.

1. Répondez aux questions suivantes :

1) Le futurisme  quand apparaît-il?

2) Dans quels domaines se manifeste -t-il ?

3) Qu’est-ce qui le caractérise ?

4) Quels en sont les représentants ?

5) Le futurisme russe comment est-il ? Quels en sont les caractéristiques ?

2. Donnez les équivalents russes :

Balla

Boccioni

Carrà

Russolo

3. Parlez de l’œuvre d’un des représentants du futurisme.

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