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1. Vocabulaire de la peinture.

Peintre peut: emprunter le sujet à l’actualité journalière; anticiper sur l’avenir; s’inspirer d’un épisode; puiser à la source de…; puiser le sujet à la littérature; reconstituer un épisode tragique; incarner un vice; représenter un être.

Il témoigne de son époque; évoque chez nous les sentiments…; traduit (l’aspiration à…) la tension; glorifie l’exploit humain, le dédain de la mort.

Il découvre dans la nature morte des trésors plastiques inépuisables.

Il se plaît à exalter la force physique.

(La réalité ) fournit le sujet à l’artiste.

Le peintre excelle à rendre le jeu (les effets) de l’ombre-lumière (il obtient l’effet de la présenter (que le peintre a su rendre…)

la maturité du peintre ( l’apothéose de peintre)

la représentation énergique et passionnée d’un être

l’artiste déploie sa virtuosité

inventer la lumière picturale

Technique.

Un style exquis, raffiné, recherché, simple, pur, sensible, précieusement menu...

Une poésie se dégage du tableau.

S’inspirer des motifs folcloriques ( de guerre)

La pureté du dessin (qui touche à la perfection)

Les couleurs atténuées (demi-teintes)

La ligne recherchée de la silhouette

La précision , la sûreté des lignes

Le corps tranche tout lumineux sur le fond

Avec les moyens économes

Exécuter qch dans des tons clairs (foncés)

La netteté des contours (très doux, coulants, harmonieux, rigoureux, secs)

Traiter dans la tradition psychologique

Traiter le thème …

Ce peintre est le maître du clair-obscur

Sa peinture devient claire et gérée

Une composition équilibrée

Adopter une composition oblique, classique, traditionnelle

Les décors sobres; (dans ses tableaux trop de) parties restent sobres

Ordonner les objets dans la composition où rien n’est laissé au hasard.

Les taches (couleurs) forment un contraste frappant (couleurs claires posées par taches).

Les couleurs succulantes, vives, éclatantes.

Les touches sont obliques, parallèles, suivant la diagonale

Sa technique est franche et hardie.

Les noirs veloutés, les gris subtiles; les noirs et les bruns alternent avec les tons clairs.

Une manière rude et triste

Un fond vert parsemé d’arabesques jaunes.

La luminosité (à traduire par les couleurs) devient le sujet du tableau.

Les formes sont durement soulignées d’un contour accusé.

La technique aux ombres violemment contrastées

L’harmonie des couleurs

Le rouge appuyé ( soutenu) par le bleu…

Susciter de lumineux accords de bleus, de verts et de gris...

Tout un enchaînement de tons et de formes...

Il utilise la couleur pour traduire la lumière et la forme.

2. Glossaire.

Abstraction.

Le vieux débat entre abstraction et figuration s’est usé. Tout est autorisé aujourd’hui, même de faire cohabiter les deux, en une seule œuvre.

Art conceptuel.

Mouvement contestataire de la fin des années 60 contre la prédominance de l’objet dans le Pop Art et le Minimal Art.

Joseph Kosuth, On Kawara...

Assemblage : collage d’objets « empruntés »  à l’environnement immédiat des artistes et « détournés » pour les intégrer à leur œuvre, dans un geste qui réconcilie art et vie quotidienne. Les éléments de l’assemblage peuvent être bruts, transformés, peints...

Surréalistes, Nouveaux Réalistes, Pop Artistes...

Avant-garde.

Le mot d’origine militaire apparaît en 1820, c’est l’unité qu’on a détachée devant la troupe pour la protéger et la renseigner. L’idée d’avant-garde, chez Baudelaire notamment, est liée à la modernité, elle-même indissociable de la liberté d’imagination, de l’émancipation de l’esprit subversif revendiquées au début du 20e siècle. Depuis, elle est soutenue par la notion de conquête, de combat libérateur et de progrès.

Baroque.

Le baroque ne constitue pas une école; il n’est pas non plus à proprement parler un mouvement. Son nom même met l’accent sur le caractère irrégulier, surchargé, qui est la marque du « style baroque » et confère à ses productions cet aspect boursouflé qu’on ne leur connaît que de trop. Dans cette acception, le baroque s’oppose au style « classique » de la Renaissance italienne. Le Bernin en fut un des principaux promoteurs. C’est Le Brun qui est le principal artisan du triomphe du baroque en France. Le baroque français va tendre à la glorification de la monarchie absolue. Il devient véritablement l’art officiel du temps de Louis XIV. Comme dans la servile imitation de l’Antique à laquelle il en est très vite réduit dès que, pour une raison quelconque, il doit cesser d’accumuler en une véritable carapace protectrice ses bimbeloteries dorées.

Computer Art .

Nom donné à l’art fabriqué par des ordinateurs grâce à des logiciels inventés spécifiquement à cette fin.

Cubisme.

Les sculptures africaines et les bronzes ibériques, dont Picasso s’inspire tout autant que des Baigneuses  de Cézanne pour peindre ses fameuses Demoiselles d’Avignon, doivent leur surprenante richesse plastique au fait que leurs créateurs exprimaient la permanence de ces lois et ne se souciaient nullement d’une «ressemblance » éphémère, avec un quelconque modèle. D’un certain point de vue, le cubisme ne fit donc que découvrir que l’essentiel n’est pas dans l’imitation du monde visible, mais dans l’expression de sa réalité intime. La conception même du cubisme, si l’on s’en rapporte à celui qui fut son héraut, G.Apollinaire, aurait été d’abord élaborée « dans l’esprit d’André Derain ». Le cubisme n’apporte pas seulement une optique nouvelle (comme l’impressionnisme) mais des exigences intellectuelles nouvelles. Historiquement, ce mouvement est compris dans d’assez étroites limites de temps : 1909-1918.

Divisionnisme.

Inventé par Seurat, le divisionnisme apporte une solution inédite au problème de la couleur et de la lumière. La méthode dite «divisionniste » laisse à l’œil du spectateur le soin d’opérer lui-même la fusion d’un certain nombre de particules de jaune et de bleu purs, disposés sur la toile selon un dosage rigoureux. Le résultat obtenu est bien la perception d’un vert. Le fait qu’une toile «divisionniste »  se révèle à l’examen constituée d’une infinité de petits « points » colorés est beaucoup moins important que le but que cette constitution même permet d’atteindre et qui est la collaboration active de la lumière à l’achèvement du tableau.

Dripping [dripiŋ] : technique de peinture qui consiste à faire couler le pigment directement du récipient, déplacé au-dessus du support (toile, etc.) posé horizontalement ; peinture effectuée selon cette technique.

Jacson Pollack...

Expressionnisme.

Le mot lui-même est explicite. Ses caractères sont également très nets: le maximum d’intensité d’expression auquel il s’agit de parvenir est généralement obtenu par deux moyens. Le premier est d’ordre graphique; il consiste à accentuer le dessin, ce qui suppose une simplification des lignes, les principales étant privilégiées, les secondaires, réduites ou effacées. Le second est du domaine de la couleur (emploi de couleurs pures). Dans le sens le plus général le terme désigne une tendance de la peinture qui se manifeste périodiquement, surtout dans les écoles du Nord.

L’expressionnisme est un mouvement pictural avant-gardiste qui met l’accent sur la lumière et le contrasre dans leur aspects les plus purs et les plus violents : Van Gogh, Gauguin, Matisse...

Fauvisme.

Au Salon d’Automne de 1905 étaient accrochées dans la même salle des toiles de Matisse, Derain, Vlaminck, Rouault, Marquet, Camoin, Othon Friez et quelques autres. La plupart avaient en commun des couleurs très vives, presque crues, et un graphisme violent. Un critique pour marquer sa désaprobation, décrivit cette salle comme une « cage aux fauves » : le fauvisme est né. Par sa violence et par sa briéveté même, le fauvisme évoque très précisément une explosion. Il marque l’aspiration à la totale liberté d’expression que possèdent les artistes au début de ce siècle. Il peut être considéré sous ce rapport comme un signe des temps.

Happening : cf. Performance.

Impressionnisme.

L’impressionnisme est considéré comme le premier des grands mouvements artistiques modernes et passe pour le plus important que le 19e siècle ait connu en peinture. Ses précurseurs immédiats sont Boudin et Jongkind; ses « grands patrons » Courbet et Manet; son « champ de bataille », la peinture en plein air qui préserve l’artiste des «cuisines »  d’atelier, lui apprend à ne plus se fier qu’au plus grand de tous les maîtres qui est tenu pour le seul infaillible: la Nature. Monet et ses amis feront une découverte essentielle: celle de la fameuse «  peinture claire ». Par «peinture claire », il ne faut pas seulement entendre une peinture débarassée des bitumes et des «jus »  qui assombriront les toiles des paysagistes de Barbizon. Les impressionnistes se fondent sur des principes tout à fait différents de ceux qui servent de base à leurs prédécesseurs. Plus important encore est le rôle qu’ils attribuent à la lumière qui devient pour eux principe constitutif de l’objet lui-même: il s’agissait de rendre l’impression produite par l’incessante activité vibratoire de la lumière. Ils le résolurent par un subterfuge: la juxtaposition de petites ouches colorées

(en virgules, en traits d’union, en vaguelette, etc.) donne en effet l’illusion de la danse perpétuelle des rayons lumineux qui font et défont les apparences. Car se sont bien ces apparences et ces apparences seules qu’il s’agit de fixer, à commencer par les plus fugitives. Si, en effet, les impressionnistes ont refusé de se plier aux règles que l’esthétique académisante entendait imposer au nom du sacro-saint principe d’imitation de la nature, ce qu’ils cherchaient n’était encore au fond qu’un moyen plus direct, plus efficace, d’imiter celle-ci. La vocation de l’impressionnisme était bien plus réformiste qu’authentiquement révolutionnaire sur le plan qui lui était propre, celui-là de l’expression plastique.

Kitsch : mot allemand qui signifie «mauvais goût ». L’art actuel a le sens de la provocation et de la rupture qui l’amènent à la limite du kitsch, forme d’anti-art ou d’art populaire que Dada ou le Pop Art avaient remis à l’honneur.

Land Art.

Mouvement anglais qui définit un travail sur la nature, réalisé directement dans le milieu environnant.

Richard Long, Dennis Oppenheim, Hamish Fulton...

Le maniérisme.

Le maniérisme qui accorde une grande importance à la figure humaine, se plaît à la déformer, en lui faisant subir des élongations ou des distorsions en lui imposant des poses forcées, en exagérant sa musculature, etc. Les peintres maniéristes témoignent d’une prédilection pour les couleurs rouge tirant sur l’orangé, jaune tirant sur le vert. Le maniérisme tend à trouver son accomplissement dans l’accentuation et la systématisation d’un petit nombre de traits particuliers, accidentels.

Minimal Art .

Mouvement américain apparu au début des années 60, en réaction à l’expressionnisme abstrait. Les artistes choisissent de rejeter tout art fondé sur l’illusionnisme de l’image et de la forme.

Monochrome [-krom].

Famille de peintures très importante et radicale puisqu’elle suppose que la surface entière de la toile soit recouverte d’une seule couleur, unie, de préférence posée en aplats.

Ad Reinhard, Yves Klein, Ellsworth Kelly...

Les nabis.

Le nom par lequel ils se désignèrent eux-mêmes signifie « prophète»  en hébreu. C’est vers 1890 que les Nabis se constituèrent en groupe. C’est la leçon de Gauguin, telle qu’elle fut entendue par Sérusier à Pont-Aven, en octobre 1888, qui fut à l’origine de leur ressemblement. « Comment voyez-vous ces arbres? » avait demandé Gauguin à Sérusier quand ils se promenaient ensemble dans un bois de l’endroit, le bois d’Amour. « Ils sont verts, eh bien, mettez du vert, le plus beau vert de votre palette; cette ombre, plutôt bleue, ne craignez pas de la peindre aussi bleue que possible, avec de l’outremer pur; ces feuilles rouges? Mettez du vermillon.» Ainsi, quelles que soient les réserves qu’appelle l’idée même du « nouvel évangile » pictural nabi, il serait difficile de nier que ce mouvement constitue la première tentative de synthèse en vue d’aboutir à la création d’un art véritablement « moderne».

Néo-classicisme.

Comme son nom l’indique, cette école dont David allait codifier et ériger en dogmes les principes, se définit essentiellement comme un retour aux sources classiques, c.-à-d. antiques. L’ignorance des sources grecques conduira les Néo-Classiques à surestimer les copies romaines et à se faire les copistes de copistes tout en croyant se rapprocher ainsi d’un idéal de perfection. C’est dans la Révolution française elle-même qu’il faut chercher l’origine du changement d’esprit qui permet l’épanoussement de l’art héroïque et moralisateur de David et de ses disciples. Ce n’est pas un hasard si la réaction violente que constitue le néo-classicisme contre le rococo du 18e siècle correspond à la liquidation de l’Ancien Régime.

Nouveaux Réalistes.

Groupe d’artistes français constitué en 1960 par le critique Pierre Restany. Leur désir est d’avoir une nouvelle approche sensible du monde contemporain à travers une appropriation du réel, grâce à des matériaux pris dans la vie quotidienne.

Arman, César, Yves Klein, Daniel Spoerri, Niki de Saint Phalle, Jean Tanguely, François Dufrêne, Mimo Rotella, Raymond Hains...

Pop Art.

Mouvement artistique anglais, né en 1955, puis largement développé aux États-Unis. Il consacre l’ouverture des pratiques de l’art sur le monde contemporain par la médiatisation des clichés et des images populaires aux couleurs franches, avec une inspiration publicitaire. L’objet de consommation devient le point de mire des préoccupations de l’artiste.

Andy Warhol, Roy Lichtenstein, Claes Oldenburg, Robert Rauschenberg, Jasper Johns…

Ready made.

Le mot fut utilisé par Marcel Duchamp quand il exposa dans un musée un urinoir. Il signifie « tout fait », c’à-d. manufacturé. Son emploi s’est généralisé à toutes les attitudes qui consistent à utiliser un objet quelconque (image, objet, ou même idée) tel qu’il existe dans la réalité, sans intervenir dessus. Le geste est désacralisant, même s’il s’est affaibli avec le temps.

Sérigraphie.

Procédé de reproduction d’images, employé pour l’impression technique (pour des tissus ou la publicité par ex.), utilisé ensuite par les artistes, pop en particulier (Andy Warhol) qui permet de travailler une image plate et de produire des séries, souvent d’après photo.

Support-Surface.

Mouvement français des années 1968-1969 qui regroupe des artistes attachés à la peinture mais pas à son héritage culturel. Il remet en cause les moyens picturaux. Le support devient le sujet de l’œuvre par la teinture directe de la toile, et l’abandon du châssis. Le rôle de l’artiste est aussi contesté. Politisé et combatif, le mouvement a heurté les mentalités.

Claude Viallat, Louis Cane, Daniel Dezeuze, Parick Saytour...

Surréalisme.

Ce mouvement de pensée, qui prend son origine dans une opération portant sur le langage, tire sa force principale de la révolte contre les conditions qui sont faites à l’homme et à sa pensée, et tend dialectiquement à la résolution des antinomies action- contemplation, rêve- réalité, etc., ne saurait être assimulé à une quelconque école artistique ou littéraire.

« Surréalisme: Automatisme psychique pur par lequel on se propose d’exprimer, soit verbalement, soit par écrit, soit de toute autre manière, le fonctionnement réel de la pensée. Il est évident qu’il ne saurait y avoir, et qu’il n’y a effectivement pas, de style surréaliste, non plus que de manière. La technique, de même, est différente. Ce qui compte, c’est de la nécessité d’exprimer «  le fonctionnement réel de la pensée ». On notera de préférence que le surréalisme n’a jamais cessé, et c’est depuis son origine, d’admettre en peinture la coexistence des deux types de langage plastique qu’on persiste de nos jours à oppser assez artificiellement l’un à l’autre sous la désignation d’art figuratif et d’art non-figuratif. A ce refus de tout dogme plastique (qu’il soit abstrait ou anti-abstrait) correspond l’extraordinaire variété des œuvres qui, au début du mouvement à nos jours, ont illustré le développement du surréalisme dans le domaine des arts plastiques.

Synthétisme.

Ce nom désigne le style qu’adoptèrent à partir de 1888 un petit groupe de peintres qui travaillèrent auprès de Gauguin à Pont-Aven ou s’inspirèrent de son exemple. Le synthétisme frappe d’emblée par son caractère d’intense stylisation. Le sujet est traité par larges bandes de couleurs que délimitent des lignes très nettement marquées. Le synthétisme ne se propose rien moins que d’aboutir à la création d’images du monde, à la fois sensibles et intelligibles, quand l’impressionnisme ne se propose que de fixer certaines formes privilégiées du spectacle du monde. Sous ce rapport, il n’est guère douteux que le synthétisme ait été influencé par le développement de ce mouvement de pensée, à la vérité très largement diversifié, que constitue le symbolisme.

Techniques mixtes ou Mixed medias.

Qualifie des œuvres dans lesquelles l’artiste a combiné plusieurs matériaux différents (gouache et pastel, peinture à l’huile et sable, acrylique et pastel et encre...)

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