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Багдасарян 2.doc
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III. Autour du thème

Textes complémentaires

I. a) Faites une lecture de parcours des deux textes et nommez le thème qui les réunit :

Peu de français sur le petit ecran

Sur TF 1, on relève deux feuilletons américains d'une heure chacun, un anglais, trois séries ou feuilletons français, trois films américains, dont un déjà proposé en 1976, et un tchèque, une opérette filmée dans un théâtre parisien, deux téléfilms français originaux et une séquence de vingt-cinq minutes consacrée à la danse. En tout donc, on atteint à peine trois heures et trente minutes d'œuvres françaises composées spé­cialement sur le petit écran.

Sur la seconde chaîne, le bilan n'est pas meilleur : deux feuilletons américains nouveaux et un déjà diffusé, deux feuilletons français (cinq épisodes d'un quart d'heure pour chacun), une série italienne, une pièce de théâtre diffusée en différé après enregistrement dans une salle de Pa­ris et un concert de musique classique. En tout deux heures et dix mi­nutes de créations françaises.

Sur FR 3, chaîne «régionale» et «du cinéma», dont le temps d'an­tenne est très inférieur à celui de ses grandes sœurs, outre quinze mi­nutes de musique classique et en seconde diffusion une pièce de théâtre on trouve une série française originale de dessins animés, un film améri­cain déjà diffusé et deux films français, eux aussi en rediffusion, un court métrage français inédit et un téléfilm français produit par la sta­tion régionale de Lille: soit trois heures et vingt minutes de nouveau­tés, ce qui n'est pas mal !

D'après L'éducation

Les intoxiqués de petit ecran

« Lorsqu'il rentre de l'école maternelle, Charles s'installe devant la télévision avec tout son équipement : sa couverture et son pouce. Alors il regarde comme plongé dans une autentique catalepsie ; il est presque impossible d'attirer son attention. Il peut rester ainsi pendant des heu­res si on le laisse faire». «Mon jeune garçon de cinq ans tombe en ex­tase; il est absolument fasciné par ce qui se passe sur l'écran. Si je lui parle, il ne m'entend pas. Pour attirer son attention il faut éteindre le poste. Alors on dirait qu'il en sort d'un bond». «Тот ne répond pas au téléphone quand il regarde la télévision, même s'il sonne très fort à côté du lui. Tout simplement il ne l'entend pas. »

Ces exemples et bien d'autres recueillis auprès de nombreux parents sont très alarmants. On avait pu constater en observant ses propres en­fants ; la télévision exerce sur eux un tel attrait qu'ils deviennent im

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perméables à tout ce qui se passe aux alentours. Et ceci, quel que soit/ le programme on ne dénonce pas le conte.iu des programmes de télévi­sion mais bien le danger qui réside dans le fait même de regarder celle-ci.

«Télévision-narcotique» parce qu'on la subit de manière passive, parfois même sans comprendre ce qui se passe sur l'écran (un père voy­ant son fils de cinq ans littéralement hypnotisé par une émission sur le malaise du monde ouvrier en Cornouailles devait s'entendre rétor­quer alors qu'il lui proposait des explications: «Non, papa, je ne fais que regarder»); «télévision-drogue», non seulement par la fascination qu'elle exerce, mais aussi parce qu'elle provoque un phénomène d'accou­tumance débouchant sur une vente!)!? intoxication. «On ne peut s'em­pêcher de la regarder même si l'on éprouve ensuite un sentiment de culpabilité, de mécontentement à cause du temps gaspillé», — avouent de fervents téléspectateurs.

Si les effets sont tels sur les adultes, quels peuvent-ils être sur des en­fants en cours de développement? La télévision les empêche de jouer car elle occupe plus du tiers du temps de veille. Elle modifie les rela­tions familiales car les parents non seulement s'occupent moins de leurs enfants mais ont recours au téléviseur pour se débarrasser d'eux ; parce qu'il contribue à «calmer» les enfants.

Mais il y a plus grave : la télévision supplante la lecture, si bien que nous sommes en train de passer d'une culture de lecteurs à une culture d'observateurs.

Pourtant la télévision existe, et il serait totalement irréaliste de vou­loir la rejeter.

La meilleure solution ne serait-elle pas de former de «bons» télé­spectateurs capables d'une réflexion critique sur ce qui leur est proposé.

D'après L'éducation

  1. Faites une deuxième lecture des textes ci-dessus et relevez les phrases qui reflè­ tent le mieux les idées directrices de chacun.

  2. Relevez dans les deux textes le vocabulaire se rapportant au thème « la télévision et l'homme».