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- •Etude du lexique
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- •Questionnaire à partir du texte
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- •23. Complétez les phrases selon le modèle :
- •24. Observez et retenez :
- •19. Identifiez la nature de quelque et traduisez les phrases :
- •20. Traduisez par écrit :
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II. Analyse lexico-stylistique du texte approches du texte
Formulez l'idée (ou les idées) directrice(-s) du texte. Comment se réalise-t-elle à travers les caractéristiques des personnages?
Par quels moyens est créé la ligne thématique des changements qui s'opèrent dans la psychologie et la façon de se conduire de Jérôme et de Sylvie? Relevez et analysez l'expressivité de ces moyens.
Un des thèmes centraux est le thème du rôle des biens matériels dans la vie d'un homme. Relevez tous les mots du texte qui se rappor tent à ce thème. Formulez la (ou les) raison qui vous incite à classer tel ou tel mot dans ce thème.
Trouvez une (ou des) opposition dans ce texte. A l'aide de quels moyens est-elle réalisée (opposition purement lexicale basée sur l'em ploi des antonymes, opposition des personnages, par quelques procédés de composition, etc.) ?
Trouvez dans le texte les mots qui évoquent les réflexions d'une jeune personne au moment du choix de sa vocation.
Ce texte, vous paraît-il neutre, livresque, recherché, familier? A quoi est due cette impression ? Au vocabulaire, à la syntaxe ? Alors, re levez tous les mots qui créent cette impression, toutes les constructions syntaxiques qui y contribuent.
Etudiez et analysez le rôle du détail dans la mise en relief des idées du texte.
Relevez toutes les épithètes employées dans ce texte, observez leur expessivité, analysez leur rôle dans le texte.
Avez-vous senti l'attitude de l'auteur envers ses personnages, leur façon de vivre? Quels éléments du texte permettent de sentir cette at titude, d'entendre «la voix de l'auteur»?
Premières notions linguistiques Phraséologie
Dans chaque langue il y a des groupements de mots qui ne sont pas formés au moment de la parole mais qui existent dans la langue et
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sont reproduits par ceux qui parlent ou écrivent. Ces groupements de mots sont appelés des locutions figées. A la différence des groupements de mots libres dont les composants dépendent seulement de l'idée que veut exprimer celui qui parle, les locutions figées ont une composition plus ou moins stable.
Comparez :
Une locution figée:
un blanc bec = un jeune homme prétentieux et inexpérimenté — aucun des mots-composant ne peut être remplacé.
Un groupement de mots libre:
Un homme intelligent — on peut remplacer chacun des mots-composant : une femme intelligente, une réponse intelligente, un livre intelligent, etc.; un homme intelligent (malade, robuste, stupide, chétif, etc).
Les locutions figées peuvent être divisées en deux groupes essentiels : a) les locutions phraséologiques ; b) les locutions de caractère analytique. Les premières sont caractérisées par ce que le plus souvent le sens de toute l'unité ne découle pas de celui de ses composants ; le sens d'une unité phraséologique n'est pas motivé. Très souvent cela est lié à l'emploi d'un ou de tous les composants au sens figuré: un coup de tête, mettre la charrue devant les bœufs, etc. Les locutions (unités) phraséologiques contiennent souvent quelque archaïsme lexical ou grammatical ce qui contribue aussi à leur stabilité :
entrer en lice = entrer dans la lutte — par allusion au champs clos des tournois formé par une palissade ou barrière nommée «lice»;
à huis clos — derrière les portes fermées (huis-porte, clos — participe passé du verbe vieilli « clore» = fermer). L'absence de l'article est aussi une marque de la syntaxe archaïque.
Une des particularités des unités phraséologiques est qu'elles ont une couleur purement nationale : dans chaque langue il y a beaucoup d'unités phraséologiques qui n'ont pas d'équivalents en d'autres langues. Par exemple : être malheureux, comme des pierres — être très malheureux ; avoir d'autres chats à fouetter — avoir d'autres sujets de préoccupations plus importantes, d'autres affaires. Ce sont des expressions purement françaises.
Le sens des locutions analytiques est motivé, il découle du sens des composants. Les locutions analytiques sont surtout nombreuses dans le style de journaux : barrer la route à la guerre, désarmement complet, venir en visite, homme d'état, etc.
D'après leur fonctionnement syntaxique les locutions figées peuvent être équivalentes à un mot: «Puis il se trouva un directeur d'agence qui, pressé par le temps, leur fit confiance» — faire confiance à qn — croire qn, ... les études de motivation avaient fait leur apparition en France — faire son apparition = apparaître. Elles peuvent être équivalentes à un groupement de mots : crier à tue-tête = crier fort ; courir
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comme un dératé = courir très vite. Les locutions figées peuvent parfois être équivalentes à une phrase: «Que celui qui est sans péché lui jette la première pierre» — personne n'a le droit d'accuser facilement les autres.
Les locutions figées qui correspondent par leur sens à un seul mot sont d'habitude des constructions à deux termes. D'après une classification grammaticale ce sont le plus souvent des locutions verbales; faire peur = effrayer ; faire du mal = nuire à qn ; avoir peur = craindre, etc. Parfois ces locutions verbales (avoir froid, avoir faim) sont l'unique moyen d'expression de la notion et n'ont pas de mot équivalent. On peut dire que le français qui a des tendances analytiques préfère ces constructions aux mots simples. Grâce au procédé d'expression analytique on exprime des nuances que souvent aucun verbe simple ne pourrait rendre.
Les verbes qui donnent le maximum de locutions analytiques sont : être, avoir, faire, prendre.
Outre les locutions analytiques verbales on trouve dans le français d'aujourd'hui un grand groupe de locutions analytiques nominales: château de cartes, homme de lettres.
Le plus souvent elles ne correspondent pas à un seul mot. Les locutions nominales abondent dans la langue de la presse et dans les terminologies spéciales : opinion publique, coexistence pacifique, le plein emploi, à l'occasion de chômage.
D'après la même classification grammaticale on distingue encore des locutions pronominales — tout le monde, quelque chose ; adverbiales — d'un seul coup, tout à coup ; prépositives et conjonctives — en matière de, à cause de.
• EXERCICES
* I. Relevez dans les textes étudiés (§ 1—8) des locutions figées. Comparez-les aux groupements de mots libres sur le plan de la possibilité ou de l'impossibilité de remplacer leurs composants par d'autres mots. Commentez leur expressivité, leur caractère national ; analysez leur participation au développement des idées du texte.
Modèle: «C'est-à-dire, qu'une fois en première, la classe où l'on prépare le baccalauréat, il se met à travailler d'arraché-pied son grec. » (§ 3) ; d'arrache-pied — c'est une locution phraséologique figée, son sens ne découle pas du sens de ses composants (arracher et le pied) ; cette locution n'existe pas dans d'autres langues (russe, anglaise), elle est expressive parce que ses composants forment une image, elle est plus expressive que son équivalent sémantique — sans interruption; dans le texte du § 3 elle participe à la réalisation de la ligne thématique « les études de Paul ».
H. Trouvez quelques locutions phraséologiques dans le texte du § 8. Expliquez leur sens en français en vous servant d'un dictionnaire linguistique.
III. Relevez dans les textes des articles de l'«Humanité» des locutions analytiques. Indiquez des locutions verbales, nominales, adverbiales, prépositives et conjonctives.
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IV. Trouvez parmi ces locutions analytiques celles qui peuvent être remplacées par un seul mot et celles dont le sens est impossible de rendre par un seul mot. Dégagez dans la composition des locutions analytiques les éléments qui confèrent à toute la locution son sens spécifique qui ne permet pas de rendre la même idée par un seul mot.
V. Revisez tous les textes précédents (§ 1—7) en relevant les antonymes qui sont à la base des oppositions (s'il y en a quelques unes) dans ces textes.
VI. Trouvez des paires d'antonymes dans le texte étudié : expliquez leur rôle dans le développement des idées du texte.
VII. Trouvez dans un dictionnaire les antonymes des mots suivants : fort, libre, puis sant, pauvre, varié, copieux, rapide, ascension, aîné, anonyme, crasseux, humide, effrayer.
VIII. Trouvez les acceptions des mots polysémiques suivants : manquer, études, réser vé, rêve, papier, corps, tracé. Donnez un contexte minimal à chaque acception de sorte que le mot accomplisse son but communicatif.
IX. Formez à l'aide des affixes les dérivés des mots suivants : passion, public, la plonge, confiance, feuilleter, allègrement, impressionner, sensibilité, lumineux.
Analysez le rôle des affixes dans la formation des mots — changement de catégorie grammaticale, changement sémantique, apparition de nuances supplémentaires sémantiques ou stylistiques.