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французский язык(подготовка к тестам).doc
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  1. Terminez les phrases d’après le texte.

  1. CSP est une ... .

  2. Les catégories socioprofessionnelles font référence à ... .

  3. On représente la société en forme ... .

  4. On englobe dans la classe dirigeante ... .

  5. La classe dirigeante est distinguée par ... .

  6. Les représentants de la classe dirigeante contrôlent ... .

  7. Parmi les ouvriers on peut aussi relever de fortes disparités selon ... .

  1. Dites si les phrases sont vraies ou fausses. Corrigez les phrases fausses.

  1. Les ouvriers font partie de la classe dirigeante.

  2. Les « nouveaux riches » se sont faits bienvenir de la classe dirigeante.

  3. Les privilèges financiers sont nécessaires pour appartenir à la classe dirigeante.

  4. Le monde ouvrier se situe au sommet de l'échelle sociale.

  5. Plusieurs ouvriers sont des gens assez riches.

  6. Les manœuvres sont les ouvriers les plus qualifiés.

  7. Un manœuvre sur huit est un immigré.

  8. En 2006 les femmes représentaient vingt pour-cent de la population ouvrière.

  9. Dans la classe ouvrière les disparités n’existent que selon les branches professionnelles.

  10. Plus l’entreprise est grande plus le salaire est bas.

  1. Répondez aux questions.

  1. Quels sont les critères pour déterminer les classes sociales ?

  2. Quels domaines sont contrôlés par les représentants de la classe dirigeante ?

  3. Qui fait partie de la classe dirigeante ?

  4. Qu’est-ce qui distingue la classe dirigeante ?

  5. Quelle est la place du monde ouvrier sur l’échelle sociale ?

  6. Quels types d’ouvriers existe-t-il ?

  7. Dans quelles branches travaillent les ouvriers ?

  8. Pourquoi est-ce que le monde ouvrier n’est pas homogène ?

  9. Quelles disparités y a-t-il dans le monde ouvrier ?

  10. Qu’est-ce qui influence le niveau des salaires ?

  1. Faites un bref exposé du texte « La société française contemporaine ».

  1. Lisez et traduisez le texte : Les classes moyennes

Les classes moyennes se sont considérablement développées au XXe siècle, et en particulier depuis la Seconde Guerre mondiale. Ce terme imprécis désigne en fait les classes intermédiaires – celles qui se situent entre les classes dirigeantes et les classes populaires.

On peut distinguer deux sous-ensembles :

  • les classes moyennes traditionnelles ;

  • les classes moyennes salariées.

Les classes moyennes traditionnelles

C'est «la petite bourgeoisie» constituée par les petits commerçants, les artisans, les paysans. Leur niveau d'instruction est souvent assez bas, leurs revenus ne sont pas toujours très élevés, mais ils se singularisent par leur statut de non-salarié: ils sont leur propre patron.

Les petits commerçants sont ceux qui tiennent un commerce employant deux salariés au maximum et qui sont inscrits au registre de la Chambre de commerce. Généralement, ils habitent au-dessus de la boutique et travaillent en famille : l'épouse tient la caisse, les enfants font leur apprentissage sur le tas1. Le fonds de commerce est transmis de père en fils.

Les artisans ont au maximum cinq salariés. Ce sont souvent d'anciens salariés qui ont réussi à s'installer (ils redeviennent ouvriers si leur affaire ne marche pas). Leur femme tient généralement la comptabilité.

Très attachés à leur affaire, qui constitue leur patrimoine à la fois professionnel et personnel, les commerçants et les artisans constituent un électorat traditionnaliste et conservateur.

Dans cette petite bourgeoisie, il faut inclure les dirigeants des PME (petites et moyennes entreprises). À la fois propriétaires et gestionnaires de leur entreprise, ils sont très dynamiques et s'engagent dans la vie municipale. Il est fréquent qu'ils ne transmettent pas leur affaire à leurs enfants, car ceux-ci préfèrent faire des études.

Les paysans, dont le nombre a considérablement diminué depuis quarante ans, ne forment pas un groupe homogène. Seuls les gros paysans (15% environ) – ceux qui possèdent une exploitation de plus de 100 hectares, généralement dans les régions céréalières – peuvent être considérés comme appartenant à cette petite bourgeoisie. Les petits paysans, souvent âgés, tirent de maigres revenus de leurs exploitations familiales, vouées à l'élevage et à la polyculture. Leur niveau de vie les rapproche plutôt des classes populaires.

Les classes moyennes salariées

Avec l'extension de la fonction d'encadrement et du secteur public, la catégorie des classes moyennes salariées a plus que doublé en quarante ans : ce sont les cadres moyens, les techniciens, les fonctionnaires y compris les enseignants. Elles constituent ce qu'on nomme parfois une sorte de « néobourgeoisie », par leurs diplômes, leur niveau de vie, leur consommation culturelle.

Mais la crise économique des années 80 a fait éclater les différents intérêts représentés au sein de cette catégorie. Les fonctionnaires bénéficient des privilèges incontestables qui sont la garantie de l'emploi et l'assurance d'une retraite correcte, tandis que les cadres moyens vivent dans la menace permanente du chômage.

Les employés

L’employé est une personne salariée qui travaille dans un bureau, une administration, un magasin ou chez un particulier sans avoir de responsabilité d'encadrement.

Les employés sont 6,8 millions en 1999 : plus d'un actif sur quatre est employé. Mais on ne sait pas trop comment les classer : ils sont mis tantôt dans les classes moyennes, tantôt avec les ouvriers.

С'est une catégorie floue qui regroupe aussi bien des employés peu qualifiés – vendeuses, personnels de services – que des « presque cadres » : comptables, secrétaires de direction.

Beaucoup ont des conditions de travail tendant à les rapprocher des ouvriers. Leur niveau de formation et de salaire est à peu près équivalent et leur emploi n'est pas plus prestigieux. Les femmes employées épousent très souvent des hommes ouvriers.

Mais les employés travaillent souvent dans des quartiers chics des grandes villes alors que les ouvriers sont dans les usines des banlieues ouvrières. Les aspirations des employés sont souvent plus proches de celles de la bourgeoisie en ce qui concerne l'éducation de leurs enfants et leur promotion sociale.