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Manuel_Kondakova2008.doc
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Vocabulaire thématique

se réveiller frais / fatigué

faire la sieste

journée de travail f

se lever tôt / tard

se détendre

jour de repos m

se lever de bonne heure

se relaxer

week-end m

lève-tôt / lève-tard

se délasser

vacances f

faire la grasse matinée

recharger les accus fam

congé m

se laver / se barbouiller

s’endormir

loisir m

se brosser les dents

dormir

hobby m

prendre une douche

sommeiller / somnoler

se promener

douche écossaise

se coucher

flâner

se doucher

bâiller

faire du jogging

prendre un bain

paresser

faire de la gymnastique

se baigner

se fatiguer

faire de l’aérobic f

jacuzzi m

se hâter

faire du stretching

sauna m

se dépêcher

faire le ménage

être occupé

fainéanter

pratiquer le sport

être submergé

organiser ses activités

se mettre au travail

se reposer / être de repos

travaux domestiques

travailler ferme

Tâche. Préparez le sujet pour l’examen :

  1. Parlez de votre journée de travail.

  2. Parlez de votre loisir.

 Pour s’autoévaluer vous devez soit répondre (1 colonne) soit dessiner un visage qui correspond à votre réponse (2 colonne) :

oui, je peux le faire sans problèmes

oui, je peux le faire mais avec des difficultés

non, je ne peux pas

Autoévaluation :

Je peux parler de ma journée de travail et de repos.

Je peux comparer l’emploi du temps russe et français.

Je peux comprendre l’essentiel des textes écrites et des émissions de télévision où il s’agit de l’emploi du temps des gens, de leur loisir et de leur travail.

Je peux écrire une lettre à un ami français et l’interroger sur son passe-temps.

Dossier 5. 

L’enseignement

Texte 1

Enseignement en France

L'enseignement dispensé dans les écoles et les établissements publics est gratuit. Les manuels scolaires sont gratuits jusqu'à la classe de troisième, ainsi que les matériels et fournitures à usage collectif. Dans les lycées, les manuels sont le plus souvent à la charge des familles.

Le respect des croyances des élèves et de leurs parents implique : l'ab-sence d'instruction religieuse dans les programmes, la laïcité du personnel, l'inter-diction du prosélytisme. La liberté religieuse a conduit à instituer une journée libre par semaine laissant du temps pour l'enseignement religieux en dehors de l'école.

La famille a deux possibilités : assurer elle-même l'instruction des enfants (avec déclaration préalable) ou les scolariser dans un établissement scolaire public ou privé (cependant l'État est le seul à délivrer diplômes et grades universitaires : les diplômes délivrés par les écoles privées n'ont pas de valeur officielle sauf s'ils sont reconnus par l'État). Dans les écoles d'au moins deux classes, un directeur d'école est nommé parmi les instituteurs ou professeurs des écoles par l'inspecteur d'académie. Il exerce des responsabilités administratives, pédagogiques et repré-sente l'institution auprès de la commune et des parents d'élèves.

De 2 ans à 18 ans toutes les écoles publiques sont gratuites mais elles ne sont obligatoires que de 6 ans à 16 ans. Le système scolaire français est très cen-tralisé avec des standards et des examens difficiles sous le contrôle du Ministère de l'Education Nationale.

Le but de l'école est de donner une bonne culture générale et d'apprendre aux enfants à réfléchir et à résoudre des problèmes. Pour cette raison, on demande aux élèves de démontrer leur esprit de synthèse à l'écrit, dans leurs rédactions et leurs dissertations mais aussi aux examens. (Les examens avec des questions à choix multiples sont donc pratiquement inexistants.) A la fin du lycée, la majorité des jeunes passent le baccalauréat qui permet d'entrer à l'université si on le désire. Cet examen reflète les filières choisies par le lycéen selon ses aptitudes et ses goûts, les deux dernières années au lycée. Il a le choix entre la section lettres (L), la section maths (M) et sciences (S), la section sciences économiques et sociales (ES) et la section technologie et tertiaire (STT). Environ 70 à 80% des lycéens réussissent.

Jusqu'à la seconde, les adolescents reçoivent une formation générale commune mais avec quelques options comme le nombre et le choix des langues étrangères. En général, un élève en apprend deux. L'étude du français, des maths, des sciences, de la géographie et de l'histoire est très importante jusqu'à la fin du lycée. Les lycéens en L et en S doivent aussi étudier la philosophie pendant leur dernière année, en classe de terminale. Celui qui ne voudrait pas aller au lycée peut choisir à 16 ou à 15 ans, au moment de l'orientation, un cycle court en deux ans pour recevoir une formation professionnelle s'il préfère travailler ensuite.

Le lycéen peut continuer ses études et entrer dans un IUT (un institut universitaire de technologie) ou aller à l'université pour obtenir un DEUG après deux ans, une licence la troisième année, une maîtrise et un doctorat s'il veut faire ses études plus approfondis. A partir de la rentrée 2004, pour que l'enseignement supé-rieur soit harmonisé avec les études faites dans l'Union Européenne, les nouveaux étudiants pourront obtenir une licence, un master en deux ans et un doctorat.)  Là, il étudiera dans un domaine particulier dès sa première année et n'aura que quelques options. S'il est excellent, il peut aussi rester au lycée pour faire des classes prépa-ratoires en deux ans afin de se préparer au concours qui permet d'entrer dans les Grandes Ecoles comme l'ENA ou Polytechnique/HEC etc.

Les universités sont publiques et le système universitaire est plus ou moins identique partout. Le coût des frais d'inscription est très bas, environ 165 euros par an. Les étudiants peuvent aussi recevoir des bourses (de l'argent) et une allocation logement (de l'argent pour le loyer) selon leurs revenus. La plupart des étudiants habitent seuls dans une chambre en ville, pas dans la résidence univer-sitaire, ou continuent à vivre chez leurs parents puisqu'ils vont en général à l'uni-versité la plus proche (près de chez eux).

L'université étant intégrée à la ville, le campus offre peu d'activités so-ciales et culturelles en comparaison aux nombreuses activités des centres-villes. Les étudiants français vont en ville pour sortir et à l'université pour assister aux cours. Malgré les changements qui ont suivi la révolution des étudiants en 68, les cours sont souvent des cours magistraux dans de grands amphithéâtres. (L'étudiant français étant jugé responsable de son éducation, il reçoit peu de direc-tives de ses professeurs qui ne le connaissent pas.) En raison de l'énorme aug-mentation du nombre des étudiants, le problème de place, de manque de prof-esseurs (d'enseignants) et d'équipement s'est aggravé, les augmentations du budget n'arrivant pas à satisfaire les nouveaux besoins.

Activité.

  1. Lisez le texte et exposez-le de la part de la mère d’un élève.

  2. Trouvez dans le texte les équivalents des mots : способности, доходы, пособие на жилье, стоимость, расходы, начало учебного года, профессиональное образование, давать школьное образование, выпускной класс, университетский городок (2 вар.), курс лекций, карьера (путь), общее образование, умение обобщать, учебный округ.

Texte 2

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